L’association des petites bourgades, souvent rendues inévitables à plus ou moins court terme, entraîne toujours quelques inquiétudes de la part des élus et de la population.
Peur de perdre son identité, peur de voir une page historique se tourner, peur de perdre la maîtrise de sa gestion, autant de freins à une fusion que des considérations financières risquent de rendre inévitables si rien ne change.
Ce que vit Cannet, après un an de fusion, avec son attenante Riscle, démontre bien que c’est la bienveillance des élus qui fait la réussite de « ces mariages ». Ainsi, René Castets, maire délégué de Cannet, n’a pas manqué, pour la 2e fois depuis la fusion avec Riscle, d’adresser ses vœux les plus chaleureux à « sa population ».
Entouré de ses collègues riverains dont Christophe Terrain, maire de Riscle, conseiller départemental, et Michel Petit, président de la Communauté de communes, celui qui était encore maire de Cannet, il n’y a guère plus d’un an, est revenu sur douze ans de mandat au sein de la commune. « Cannet a vécu, Cannet vit et Cannet vivra » devait-il déclarer en retraçant les transformations récentes de la collectivité. « Cannet a vécu» et de rappeler la construction de « la maison du village », les aménagements de la mairie sans oublier le toit de l’église ; « autant d’investissements conséquents qui ont redonné une flamme avec la fusion avec Riscle ». « Cannet vit » puisque deux naissances et un mariage sont venus en 2020 confortés les quelque cinquante Cannetois du territoire.
Enfin « Cannet vivra » puisque les travaux et investissements réalisés permettront de maintenir les activités des associations, entre autres, avec l’insonorisation du foyer et la mise en place d’une chambre froide.
Avant d’inviter les nombreux invités, quelque peu à l’étroit dans « la maison du village », à goûter galettes et pétillant, René Castets devait adresser ses « vœux de bonheur, santé et convivialité à tous ».