.jpg)
Les représentants des syndicats agricoles, JA 32 et FDSEA 32, ont effectué, ce mercredi 27 novembre, en matinée, une opération de « stickage » auprès de deux grandes surfaces sur Auch. Il s’agissait de repérer des produits alimentaires et autres marchandises ne respectant pas leur traçabilité ou utilisant des molécules interdites en France.
« Certaines marchandises sont produites en France, d’autres issues de l’importation avec des modes de productions qui ne respectent pas nos normes », soulignent Jérémie De Ré, JA 32, et Christian Cardona, FDSEA 32. Les exemples n’ont pas manqué comme ces oignons venus de Nouvelle Zélande et ces asperges du Pérou vendus moins chers que ceux produits en France, sans parler du bilan carbone qui en résulte, tout comme ces mandarines d’Espagne traitées avec deux molécules interdites en France, les salades et l’huile de tournesol d’origines inconnues et d’autres dizaines de produits alimentaires sans oublier aussi la présence de fipronil dans le rayon animalerie hautement toxique contenant des molécules interdites en agriculture.
« Au-delà de l’agribashing dont nous sommes victimes, nous subissons en plus une concurrence déloyale avec des cahiers des charges et des réglementations phytosanitaires beaucoup plus contraignantes face aux produits importés de moindre qualité et à un coût inférieur", résume Christian Cardona.
À l’issue de son « marché », une délégation des JA 32 et de la FDSEA 32 a remis, vers midi, son panier à Catherine Séguin, préfète du Gers.
