L'assemblée générale de l'association du Festival de Bandas s'est tenue, vendredi 22 novembre, en présence d'une cinquantaine de participants.
À cette occasion, Françoise Dorbes, la nouvelle secrétaire générale, a présenté son premier rapport d'activités. Les chiffres concernant la 47e édition parlent d'eux-mêmes :
Cette année, le succès du festival a été favorisé par une météo agréable. Dès le 10 mai, les concerts se sont succédé avec un accueil unanime du public ; le lendemain, le samedi, ce fut un des moments forts du festival avec Omar Hassan accompagné par les Armagnacs, la banda d'Éauze.
Les 14 bandas en concours ont démontré par leurs prestations, leurs qualités musicales que l'inscription au patrimoine culturel immatériel en France de la musique des bandas était bien légitime.
La formule de participation des bandas juniors sera revue en 2020 car les enfants espèrent plus des encouragements que de vrais récompenses.
Pour l'anecdote, un groupe Quequio a profité de l'occasion pour tourner un clip visible sur Youtube.
Le festival se propage bien au-delà de son territoire d'origine puisque la Pena Kali est présente, depuis huit ans, au Salon de l'agriculture. Le président du Festival a signé un accord avec le XV parlementaire, l'équipe de rugby de l'Assemblée Nationale : une banda participe lors des matchs, les joueurs portent un tee-shirt siglé Festival, etc.
Mais le Festival attache aussi beaucoup d'importance à son ancrage local et régional, d'où des partenariats, notamment un Prix des bandas - retransmis sur Equidia, la banderole du Festival figurait en gros plan - a été couru, à l'Hippodrome d'Agen, le 24 mars.
Le rapport moral du président, Pierre Verduzan, a mis l'accent sur le respect de l'environnement et la sécurité.
Pour les repas servis par l'association, la vaisselle et des couverts sont en dur ce qui est apprécié par les convives. Les associations qui servent des repas, devront certainement suivre cet exemple puisque l'année prochaine le plastique sera interdit.
Mais déjà, les associations ont bien joué le jeu du tri sélectif sur leurs stands, grâce à l'initiative instaurée par Trigone qui sera poursuivie à l'avenir.
Quant à la sécurité, le plus gros budget du festival, tout s’est très bien passé, moins d’interventions et également moins d’alcoolémies positives grâce au savoir-faire de tous et à celui de la société de surveillance qui connaît parfaitement le site. Avec en plus, la création, cette année, d'un poste avancé à la sous-préfecture pour une meilleure coordination entre la gendarmerie, la Croix Rouge. Innovation 2019, un détail pratique pour la sécurité et le bien-être des festivaliers, des bouchons d'oreille ont été distribués gratuitement.
Deux points restent à améliorer à l'avenir : le temps d’attente aux caisses et la propreté des sanitaires. Sur le premier point, une réflexion est faite pour augmenter le nombre de guichets à la caisse 1, rue Gambetta. Quant au second point, il est envisagé de solliciter soit un service associatif, soit un professionnel pour un meilleur accueil des festivaliers.
Pour clore son rapport moral, Pierre Verduzan énumère une longue liste de remerciements de laquelle il faut faire ressortir les bénévoles qui constituent un élément majeur de la réussite du festival.
Gérard Dubrac a pris la parole en dernier pour conclure cette assemblée. Assistant à sa dernière en tant que maire, son émotion était palpable. Rappelant tout le chemin parcouru par cet évènement, il était arrivé en mai 1975, lors de la troisième édition, et il a ensuite participé à tous les autres festivals. Il a rappelé les valeurs portées par cette manifestation, la qualité des groupes, le niveau atteint, encore plus élevé qu’il y a vingt ans et le fait qu’il ne faudra jamais relâcher les efforts, se battre pour faire perdurer cette fête unique en France.
Pierre Verduzan lui lançant avec un œil amusé : “Maintenant que vous aurez plus de temps libre, vous pourrez peut-être devenir bénévole au festival ?”, le maire a salué cette phrase de conclusion par un sourire empreint d’émotion.
