Angkor gigantesque complexe hydraulique

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Savoir et culture se conjuguaient dans l'exposé fait, à Plaisance, ce samedi, par Jean-Paul Lamarque, conférencier de grand talent, et agrémenté de magnifiques photos évocatrices prises sur les sites par son épouse. Cette conférence était organisée en concours avec l'association Marciac, Culture, Patrimoine & Tradition (M.C.P.T.) et la Mésange Bleue de Plaisance. De nombreux auditeurs ont suivi, avec beaucoup d'intérêt, les propos de cet érudit sur ces régions lointaines. Il y a fait de nombreux voyages et connaît parfaitement la géographie de ces zones asiatiques et les peuples qui y résident. Le Cambodge et, tout particulièrement, le site d'Angkor font partie des pays dont la géographie et l'histoire de leurs populations passionnent cet érudit.

Parmi les points importants évoqués par Jean-Paul Lamarque, l'eau en constituait le point central. La maîtrise de l'eau dans ces zones arides nécessite des techniques qui, par la suite, ont été importées en Occident. Des puits creusés sans grande profondeur, mais sur d'importantes surfaces étaient bordés de murets de retenue. En montagne, l'eau des ruisseaux était amenée vers l'agglomération par des canaux souterrains, les plus anciennes techniques émanant du Pakistan. Le second point, dans un cadre naturel spécifique faisait une large place au Mékong dont est impressionnante la puissance du débit entraînant une montée des eaux. Pour équilibrer cette dernière en fonction de la mousson sèche ou humide, d'importants bassins dits Baray furent construits sur des zones importantes.

Sur le plan religieux, une partie de l'exposé était consacré à la multitude de divinités parmi les quelles on peut citer Shiva, Inra, reine de la pluie et des orages représentée sur son éléphant à trois têtes, Galas assis sur son buffle.

Le problème crucial concernant ce pays est la déforestation due en partie à la construction de temples et de nombreuses maisons en raison de la croissance de la population.

Angkor connaît de nombreux problèmes avec l'envasement des baray, source de malaria, les changements climatiques avec des périodes de sécheresse suivies de déluges, la fragilité des constructions par le manque de fondation.

Actuellement, des travaux de reconstruction sont en cours sous l'impulsion de Michel Postel, fondateur du musée Isiatioca de Biarritz. Une visite combien instructive pour les amoureux de l'Asie et, tout particulièrement, pour les touristes intéressés par le Cambotge.

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