Ce dimanche, l’hippodrome de la Ribère, à Auch, accueille la dernière réunion de l’année. L’occasion de donner la parole à Michel Barthe, 70 ans, président de la société des Trotteurs d’Auch depuis trente ans.
- Monsieur Barthe, le bilan de l’année 2019 est-il plutôt bon ?
- Le bilan de l’année est quand même satisfaisant, puisque nous avons quand même huit courses sur Auch, dont deux courses de plat et six courses de trot. C’est positif, surtout pour le trot, car nous avons des professionnels qui viennent de toute la France. Et nous avons un hippodrome qui est reconnu pour la rapidité de sa piste, et par le niveau des courses qui sont au programme.
- Par rapport aux années précédentes, le nombre de courses a baissé ou pas ?
- C’est toujours le même nombre de courses. Comme c’est un calendrier qui est national, on ne peut pas faire ce que l’on veut, comme on veut. On aurait une course de plus, ce ne serait pas plus mal.
- Pour les non-initiés, il faut dire que ce n’est pas vous qui décidez du programme de l’année, c’est bien cela ?
- C’est la Fédération nationale des courses de chevaux qui établit un programme national. Elle réparti les courses. Et si on veut avoir une course en plus, il faut malheureusement qu’une société arrête…
- L’hippodrome d’Auch souffre-t-il de la concurrence avec Toulouse ou Agen ?
- Non. Les programmes sont établis de façons différentes. Ce n’est pas le même niveau de catégorie. Puis, lorsqu’ils établissent les programmes sur l’année, ils s’arrangent pour qu’il n’y est pas de concurrence.
- Ce sont des professionnels qui viennent courir ici ?
- Ce sont des professionnels. Nous avons même des stars qui ont couru à Vincennes. Ils viennent de partout…
- L’affluence du public ?
- Elle stagne. Ici, les turfistes n’ont pas une culture de plat (course sur la piste en herbe de 1050 m). Les gens préfèrent le trot (piste cendrée de 1100 m). Plus on va vers les Landes, ce sera des courses de plat ; et plus on va vers Toulouse, c’est le trot.
- A combien se montent les enjeux à Auch par réunion ?
- C’est difficile à dire ; en moyenne 20.000 euros.