Certains d’entre nous auront pu visionner une vidéo – circulant sur le net - montrant un professeur en butte au comportement de certains de ses élèves. La vidéo nous dira des migrants... Peu importe les auteurs de cette situation déplorable, mais imaginons l’état d’esprit actuel de cette enseignante, après l’épisode qu’elle a connue. Élèves chahuteurs, ne tenant aucun compte de ses observations, balançant des cahiers, renversant des tables, riant aux éclats alors qu’elle essaie d’en attraper un, en menacer un autre, enfin alors qu’elle essaie de remettre un peu d’ordre dans une classe où la plupart de l’effectif est debout, ne tenant aucunement compte de son rappel à l’ordre.
Révoltant, affligeant dirai-je, et encore faut-il mesurer ses mots. Imaginez la détresse de cette personne qui a décidé de consacrer son temps à l’éducation de notre jeunesse, qui a, pour cela, préparé son cours, corrigé des copies, adapté très certainement son enseignement au niveau de sa classe.
Pensez-vous qu’elle persistera dans son métier ? Reviendra-t-elle les prochains jours pour être confrontée aux mêmes problèmes, se sentir impuissante, moquée ? Non, demain, cette maîtresse qui prit le parti de s’asseoir et de laisser faire ne reviendra plus en classe. Et je la comprendrai. Mais où était le responsable de l’établissement ?
C’est la démission complète et bientôt, à ce rythme là, il n’y aura plus d’enseignants... pour la plupart des femmes… Mais y-a-t-il beaucoup de personnel masculin dans l’actuelle éducation nationale ? Le sexe dit faible serait-il le plus courageux ?
Claude Laffargue