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Le lien entre le Gers et le Tour d’Italie 2019 s’appelle Pavel Sivakov. Le jeune Pavel, franco-russe, né le 11 juillet 1997 à San Donà di Piave, en Italie, fils de l’ancien cycliste professionnel Alexei Sivakov et d’Aleksandra Kollaseva, elle aussi cycliste, a grandi à Soueich (31). Il débute le vélo en catégorie minime à Saint-Gaudens (31). Puis, en catégorie junior, en 2014 et 2015, il fait ses armes à l’Isle-Jourdain. Il portera haut les couleurs du Team Culture Vélo, équipe de l’Intégrale Bicycle Club Isle-Jourdain. C’est avec cette équipe gersoise qu’il commencera à se faire un nom en remportant le Tour des Flandres juniors et le Tour de Haute-Autriche juniors. Vite repéré par les grandes équipes, Pavel quitte le Gers en 2016 pour intégrer une équipe de formation. En 2017, il réalise un triplé inédit en remportant trois grandes courses par étapes espoirs : Ronde de l’Isard, Girobio et Tour de la Vallée d’Aoste. En septembre 2017, il obtient la nationalité française. En 2018, il participe, pour la première fois, à un premier grand tour : la Vuelta (Tour d’Espagne) ; mais il doit abandonner à la 14ème étape. En avril 2019, Pavel Sivakov remporte son premier succès en tant que professionnel lors de l’étape reine du Tour des Alpes.
En l’espace de peu de temps, l’ancien jeune coureur de l’Isle-Jourdain s’est imposé comme une valeur sûre dans le peloton professionnel. Ce dimanche à Vérone, Pavel Sivakov obtient une place dans le Top 10 du Giro ; il finit 9ème à 8’ 56’’ du maillot rose Richard Carapaz. Et au classement du maillot blanc (meilleur jeune), Pavel termine sur le podium, à la deuxième place, à 1’ 30’’ du premier… Richard Carapaz. Lors de ce Tour d’Italie, Pavel s’est illustré notamment lors de la 13ème étape (Pinerolo – Ceresole Reale, 196 km) en finissant 9ème à 3’ 34’’ du vainqueur Ilnur Zakarin (russe), et lors de la 14ème étape (Saint-Vincent – Courmayeur, 131 km) en se classant 7ème, à 1’ 54’’ du premier Richard Carapaz.
De l’Isle-Jourdain à Vérone, à peu près trois années se sont écoulées. Pavel Sivakov nourrit de grandes ambitions. Que le temps doit lui sembler loin où il pédalait sur les routes gersoises...
