Dans la continuité d'Eric Duffau
Journal du Gers : Les Labit sont nombreux dans la cité vicoise et ont tous un esprit associatif : club taurin, basket, rugby, pompiers et un Labit aujourd'hui, Jean-François, président de Tempo Latino.
Jean-François Labit : J'ai adhéré à Tempo Latino à ses débuts, j'étais homme à tout faire, puis j'ai occupé la place de trésorier pendant 5 ans.
Lorsqu'Éric Duffau nous a annoncé qu'il voulait prendre du recul par rapport à la présidence, nous avons constitué un conseil d'administration de 21 membres. J'ai été élu président. Le bureau est ainsi constitué :
- 2 vices-présidents : Éric Duffau et Jean-Paul Mothe
- Une trésorière : Claude Labartha
- Une trésorière adjointe : Monique Gélas
- Secrétaire : Jean-Claude Barthe
- Secrétaire-adjoin t: Roland Goergen
JDG : Comment êtes-vous entré dans la musique de Tempo Latino ?
JFL : J'avais des contacts avec le président Duffau qui est une encyclopédie de cette musique afro-cubaine.
C'était pour moi une découverte et je considérais que je devais prendre une fonction dans l'organisation du festival.
JDG : Quel sera votre rôle au sein de l'association ?
JFL : Je serai surtout un homme de dossiers et d'animation des différentes commissions.
Si on confie à Eric Duffau la collecte de groupes musicaux, je veillerai moi sur le côté technique des concerts pour qu'on ait une bonne écoute.
JDG : Vous recevez le renfort de 500 bénévoles. Comment se passe l'intégration dans le festival ?
JFL : Ils s'inscrivent dans les différents ateliers ou sur les postes qui demandent du monde à certains moments du festival.
Ils viennent de toutes les régions de France. C'est pour eux un grand rassemblement de jeunes et moins jeunes.
Les échanges sont nombreux au cours des repas ou au travail.
Avec cette opération, nous créons un lieu de culture car ils n'échangent pas que sur la musique.
Le côté culturel est également complété par la venue d'un écrivain et on débat au sujet de son dernier ouvrage.
JDG : Les stages de danse et de musique sont-ils toujours en place ?
JFL : Je connais bien le stage de musique où des musiciens de haut niveau sont satisfaits de jouer ensemble.
Les ateliers-danse fonctionnent également avec des animateurs professionnels.
JDG : Cette année, vous apportez de la nouveauté dans la programmation ?
JFL : Le dimanche après-midi, nous abandonnerons les arènes et nous accueillerons notre public dans l'église Saint-Pierre pour un concert original : un pianiste a repris des oeuvres classiques sur des rythmes afro-cubains.
Il est accompagné par trois autres musiciens.
Pour les programmes et la location, voir au bureau de Tempo Latino au n° 3 de la rue Delort. -Tel: 05 62 06 56 66
Propos recueillis par Pierre Dupouy