Dans le cadre de la rénovation de l'église

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Les cloches ont retrouvé le plancher des vaches

C'est en 1888 lors de la construction de l'église de Plaisance que trois cloches, "le bourdon" 2800 kg la plus grosse, une moyenne et la petite dévolue aux tintements, avaient gagné, on ne sait par quel miracle de technologie, l'emplacement qu'elles occupaient à la base du clocher.

Depuis lors, elles avaient fidèlement rempli leur office lors de diverses cérémonie religieuses.

Elles avaient sonné "le glas" pour annoncer le début de la guerre 39/45, plus joyeusement pour fêter la victoire et  le 8 juin 1980 pour annoncer le premier titre de champion de France de rugby de l'US Plaisance.

Le glas sonnait encore pour éloigner les orages.

Depuis quelques années, leur usage s'était restreint, en cause le vieillissement du bâti qui les supportait et la dangerosité qui en résultait.

Dans son budget d'investissement, la commune a inscrit la rénovation de l'édifice, débutée l'an passé, il se poursuit depuis quelques jours par des travaux effectués par une entreprise spécialisée dans cette spécialité.

Dans un premier temps, les trois cloches ont été décrochées de leur support aérien, posées sur une structure bois en attendant d'êtres exfiltrées de l'édifice pour rejoindre la terre ferme.

Les abat-sons d'une ouverture ont été ôtés, les murs latéraux en pierre de cette ouverture entaillés pour permettre le passage du "bourdon".

Mercredi matin était le grand jour de la descente, une immense grue était en place dès potron-minet, une multitude de curieux aussi pour être les témoins d'un événement rarissime dans une vie.

La grue bien calée, les opérations pouvaient débuter, le grutier a fait preuve d'une grande qualité dans son travail, commandé depuis le sol en faisant passer la grande cloche au centimètre près des parois de l'édifice, la descente des deux autres a suivi applaudi par les présents.

Entreposées pour quelques semaines dans l'église, elles ont fait la joie d'Alain Lagors, l'historien local qui a trouvé les noms des marraines et parrains de chacune d'elles.

Le bourdon a pour parrain Bernard-Adolphe de Granier de Cassagnac, conseiller général, maire de Plaisance, commandeur des ordres impériaux de la Légion d'Honneur, impérial et royal de François-Joseph d'Autriche, de Charles II d'Espagne, d'Isabelle la Catholique d'Espagne de Saint Grégoire le grand de Rome, du Med JEH du Sultan et pour marraine Seconde, Joséphine, Louise, Charlotte, Lanafoert épouse Jean-François Marie Doat. avocat notaire.

Membres de la fabrique Rémy Verdier président, Jean-Pierre Palanque curé, Granier de Cassagnac député, Laffeuillade docteur en médecine, Jean-François Doat notaire conseiller général,  Léon Lestrade pharmacien,  Jean-Baptiste Hugon trésorier de la fabrique.

Ces trois cloches ont été réalisées par Ursulin Dencausse fondeur à Tarbes en 1866.

Pour la cloche moyenne, parrain Jean-Baptiste Bonnafont,ancien vicaire général du diocèse d'Auch, marraine Louise Bonnafont épouse Jaymes,

Pour la petite cloche, parrain Jean-Baptiste Hugon ancien avoué, Marie Lestrade, marraine.

Le maire Régis Soubabère était bien sûr présent, Daniel Birouse organiste aussi qui a authentifié les sons de chacune d'elles.

Note aux lecteurs : il est possible que ces écrits soient copiés en partie ou totalité pour être publiés sur le journal papier qui paraît sur tout le département comme cela s'est passé il y a peu pour le compte rendu de la cérémonie du 8 mai entièrement copié et recopié sur le dit journal par une personne absente de la cérémonie. À chacun sa morale, on peut vérifier et comparer.

Bien à vous,  Marcel Lavedan, correspondant pour les journaux Sud Ouest depuis 1962 et maintenant depuis 2015 pour Le Journal du Gers, date de sa création.

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