Il est encore temps de passer en Tsiganie

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L'air des Balkans ne souffle pas qu'en Astarac. L'édition 2019, la douzième du genre, marque un virage important. Le festival de Seissan joue désormais dans la cour des grands tant par la qualité de sa programmation que par la fréquentation du public.

Un public enthousiasmé par les prestations, ce vendredi soir, de Divanhana et ses jeunes musiciens, conquis par les multiples facettes d'Amsterdam Klezmer Band. Une soirée de samedi haute en couleur, riche en variétés, difficile de résister à l'ambiance qui déborde les lieux scéniques.

Dans l’attente d'un dimanche prometteur avec en soirée l'exceptionnel Émir Kusturica qui se produira avec son groupe No Smoking Orchestra, tout ce qui sert à danser et faire la fête, est bienvenu : valse country, cuivres et fanfares gitanes, musette, marches turques, sample techno, punk-rock, rythmes sud-américains, danse kolo serbe… Émir Kusturica a baptisé́ ce joyeux bordel, truculent, frénétique et imprévisible, la «Unza unza» musique.

Maintes fois recomposé à l’image des Balkans, et même censuré par le pouvoir de Tito pour des textes contestataires, « Zabranjeno Pusenje » (son nom d’origine) a puisé dans ses racines locales pour proposer ce généreux mélange rock, punk, folklorique et manouche.

La nuit musicale sera longue à Seissan

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