.jpg)
D’Artagnan et Porthos ont tenu sur leurs fondations l’espace d’une quarantaine d’années. Ces deux bâtiments emblématiques construits en 1973 qui ceinturent la place de la Fontaine du quartier du Grand Garros seront déconstruits dans le courant du 1er semestre 2017. Il faudra compter entre 18 à 24 mois pour que ce chantier soit totalement achevé. « Cette déconstruction est un acte symbolique, affirme le sénateur-maire Franck Montaugé, qui rend inéluctable le projet de rénovation urbaine annoncé dans le cadre de la politique de la ville ». Les deux immeubles plutôt vétustes se dégradent de jours en jours tant et si bien que 14 logements sur 60 sont occupés dans l’immeuble d’Artagnan et 16 sur 36 dans l’immeuble Porthos. Soit 30 familles qui devront être relogées.
Lesquelles ont été réunies avec les membres du Conseil Citoyen le vendredi 16 octobre pour rencontrer Bernard Ksaz, Conseiller Départemental et président de l’Office public de l’habitat du Gers, et Franck Montaugé. Une première phase d’information avec les locataires qui se poursuivra par de nombreux entretiens individuels « qui permettront, explique Bernard Ksaz, de garantir une procédure de relogement la plus efficace possible ». Et de préciser : « Il y aura beaucoup de dialogues dans le but de personnaliser les demandes faites par les familles afin qu'elles accèdent à ce qu’elles ont besoin. Nous aurons pour nous aider une personne qui connaît parfaitement ce travail ». Cette phase de relogement et la mise en place de la déconstruction s’étaleront sur l’année 2016.
Le processus est maintenant engagé dans le cadre du programme national de rénovation urbaine où le Grand Garros fait partie de l’un des 200 quartiers prioritaires grâce au contrat ville signé le 7 mai dernier en présence de la secrétaire d’État, Myriam El Khomri. Ce qui ouvre plusieurs portes notamment sur l’emploi, l’éducation, la formation, l’accès aux soins, la citoyenneté, l’attractivité des commerces et de sécurité.
Quant à formuler exactement ce qu’il y aura après la déconstruction des deux immeubles, Franck Montaugé dévoile « qu’on ne reconstruira pas dessus mais qu’il y aura un espace attractif ».
