Les enseignants en colère.

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Les enseignants manifestent contre la loi Blanquer.

Extraits du communiqué de presse des syndicats :

Le ministère de l’Éducation nationale poursuit sa politique éducative rétrograde et libérale sans prendre en compte ni l’expertise professionnelle des acteurs de terrain, ni les avis de leurs organisations syndicales, ni ceux de l’ensemble de la communauté éducative. 
L’amélioration de notre système éducatif exige certes, une ambition politique forte mais également une construction qui soit commune et concertée. Or, le ministre entend imposer de nombreuses transformations et continue de le faire à marche forcée. Pour nos organisations, ces transformations, par leur contenu et la méthode, vont le plus souvent accroître les inégalités, dégrader les conditions de travail des personnels sans répondre à la nécessité d’améliorer le service public d’éducation pour assurer la réussite de tous les élèves et l’élévation du niveau de qualification.

Loi Blanquer : Une réforme qui ne répond pas aux enjeux 
Alors qu’il devait s’articuler autour de l’obligation d’instruction ramenée à 3 ans, le projet de loi dit Blanquer "Pour une école de la confiance" est devenu, au fur et à mesure de ses évolutions, un texte qui bouleverserait le fonctionnement du système éducatif.
Nos organisations refusent : La création des établissements publics des savoirs fondamentaux sans accord des communautés éducatives, une reprise en main de la formation des enseignants basée sur une conception du métier réduite à des fonctions d’exécution, la fin de l’évaluation indépendante des politiques éducatives, Les cadeaux financiers pour l’école privée.

Les syndicats précisent que la qualité de l’éducation est un sujet qui concernent tout le monde car c’est la formation et la préparation des citoyens de demain.  Ils souhaitent un budget à la hauteur des besoins du service public de l’éducation, pour s’opposer au développement de la précarité. L’école a besoin de personnels formés et sécurisés afin d’enseigner et accompagner chaque élève. Il faut d’autres perspectives et une véritable reconnaissance du métier.

C’est pour ces raisons qu’ils appellent les parlementaires à ne pas voter la loi « pour l’école de la confiance ».

La manifestation placée sous le, signe de la bonne humeur a débuté par des jeux en musique avec une chorale, ces jeux ont donné l’occasion de faire découvrir « les heurts et les malheurs qui nous attendent avec la loi de l’école de la confiance « et elle s’est terminée toujours en chanson.

 

Si vous ne le connaissez pas je vous invite à visionner cette chanson fort à propos concernant l’école, du nouveau Renaud de la chanson française, Gauvain Sers.

 

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