Un seul regard, et tout est dit dans cette nouvelle exposition, des artistes de qualité se retrouvent sur les cimaises de l’Espace Pierre Lasserre-Musée d’Art Campanaire. Un mois d’avril placé sous le signe de l’art. Lors du vernissage, Françis Idrac, maire de la ville (a excusé l’absence d’Angèle Thulliez, adjointe à la culture), félicite Jean-Claude Ariès, commissaire de l’exposition, artiste peintre lui-même, président des amis de Claude Augé, et vice-président du Musée Campanaire, pour le choix de ces artistes talentueux qui sont présents dans cet espace. Il précise également que, depuis le début de l’année, le Musée a reçu des expositions, que ce soit les sculptures de Bernard Zamis, en passant par les 100 ans de Carnaval avec les « Grosses têtes » ou encore les « 40 ans de la MJC : histoire et patrimoine », toutes ont obtenu un vif succès auprès du public. Christine Ducarrouge, conseillère départementale, a également félicité Jean-Claude Ariès « d’avoir choisi et invité ces artistes ».
Les artistes
Ils sont un peu comme les « 4 mousquetaires de l’art » abstraction par la matière de Maité Manoni, mélange de couleurs acryliques, colle, sable, résine, ces surfaces modelées, crevassées, égratignées, ont pour objet de se transformer dans notre inconscient en des métaphores poétiques. Elle a obtenu le « Prix de peinture » au 21ème Salon de Léguevin.
Guy Coanus, quant à lui, reste fidèle à son thème majeur, celui de Marie-Antoinette, dont il a le « secret », cet univers est empreint de sensibilité, le dessin est juste, l’imagination de Guy est lumineuse. Il s’inspire des costumes de l’époque, très jeune déjà, il avait le coup de crayon pour les marquises, des personnages marquants de l’histoire. Le siècle des Lumières l’inspire, « une époque créative » dit-il. Dans ses projets qui lui tenaient à cœur, une exposition dans une galerie de la commune de Versailles « Le Carré à la farine » qui aura lieu en septembre 2020 « Je suis le premier à faire remonter Marie-Antoinette, à Versailles ». Il prépare également une rétrospective de ses œuvres (45 ans) à Toulouse, et a obtenu également le « Prix du Salon », à Léguevin.
Corinne Labat expose ses aquarelles, plutôt tournées vers l’impressionnisme, fleurs et paysages, marines, livrent à l’œil des tonalités douces, d’où ruissellent lumière et réalisme.
Emmanuel Kieffer, devenu sculpteur, après avoir été maréchal-ferrant pendant 25 ans, par amour des chevaux, ne les ferre plus, il les sculpte avec une réelle passion. Il est totalement fasciné par le mouvement, l’élégance, la puissance qui s’en dégage, chaque pièce démontre son talent, elle est unique, elle trône majestueuse dans l’espace, ici, il a choisi des pièces plus accessibles par leurs tailles, sinon on peut en découvrir certaines monumentales. Que ce soit « Flibustier » ou « Excalibur », chaque pièce est désormais inscrite dans le temps.
L’exposition est visible jusqu’à la fin du mois d'avril, au Musée Campanaire à l’Isle-Jourdain
Horaires et jours d’ouverture : tous les jours sauf dimanche : 10h à 12 h et 14h à 18 h.