Randonnée autour de Lannepax

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Le Pont du Diable et le château de Gajan

Le territoire de Lannepax était fortement garni de forêts, landes, arbres, végétation diverse.

L'étymologie du nom Lannepax viendrait d'un fait historique.

En 56 avant JC, le Général romain Crassus reçut sur la colline d'Ario au sud de Lannepax la soumission de neuf peuples. C'était la paix des Landes, Lannepax.

Elle devint une bastide au XIIIème siècle comme le démontrent les trois rues parallèles qui partagent le village.

On remarquera à un endroit un lieu-dit La Potence où étaient exécutés les criminels.

Les terrains étant très variés, on trouve une végétation différente dans certains endroits comme la fleur d'enfer qui était une fleur très rouge, elle est devenue rare et a peut-être disparu.

On trouvait aussi dans la forêt des genêts à balai ( 'toujo" en gascon) qui servaient à faire, en plus des balais, des litières pour les animaux.

Lannepax a encore des activités commerciales et artisanales. Jusqu'au XXème siècle, il y eut une usine de tissu qui employait 240 ouvrières et ouvriers.

Une vie culturelle est aussi maintenue par une association Lou Careilh qui étudie l'histoire du village et des alentours.

Le Pont du Diable

Le pont du Diable est ce phénomène géologique de la capture d’une rivière La Rieuze qui au lieu de suivre son cours vers le Nord ouest a creusé sur 200 mètres environ une galerie sous la route de  la Ténarèze, elle ressort par l'Oeil du Diable avant de rejoindre l’Auzoue. Cette  cavité naturelle a tenté des spéléologues, le premier à passer le siphon fut  Xavier Gayet  en 1984, le 15 février 1986, les frères Espinasse,  aussi parcoururent la galerie encombrée de branchages et dans une visibilité nulle.

Les fadettes habitantes de la grotte 

L’entrée de la galerie offrait un asile intéressant. La légende y installa la famille des fées, les  fadettes.

Les habitants voisins racontaient qu'ils les voyaient les soirs de clair de lune ou le matin dans la clarté de l'aube, laver leur linge dans la Rieuze et le mettre à sécher sur les rochers. Elles avaient aussi l'habitude de faire des frarces aux paysans, une de leur spécialité, disait-on, était d'enlever les pointes aux râteaux de bois qui servaient à ramasser le foin. Un jour, un paysan pour se venger attrapa le petit d'une fée, un hadoun, et l'amena chez lui, l'enfant pleurait et, toutes les nuits, les fadettes venaient gémir autour de la maison. Le paysan ne répondait pas à leur appel. Un matin, en se levant, il voit sa prairie vidée de son bétail.

Il rendit le hadoun et vaches et veaux regagnèrent le pré.

Le château de Gajan

Le circuit conduira peut-être au château de Gajan. C'est un château typique gascon du XIIIème siècle.

Il ne fut jamais terminé. Une légende est née de ce travail inachevé : un paysan rentrant du marché dit aux ouvriers "Vous ne finirez jamais le château."

Les ouvriers répondirent:  "Nous le terminerons malgré le Bon Dieu et le Diable."

En fait, il ne fut jamais achevé...

Pierre Dupouy

 

 

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