Autre rencontre littéraire au 7ème Salon du livre

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Petite suite au précédent article

La retirada : Maïa a des souvenirs bien ancrés dans sa mémoire

Elle était là installée au milieu d’autres écrivains et présentait son livre intitulé « Le soleil colonial », publié en 2013. Son écriture est prolifique puisqu’elle précise « depuis 2013, j’écris un livre tous les ans, actuellement je suis déjà sur le prochain ». Ses racines remontent à l’Algérie d’avant l’indépendance, c’est le sujet principal de ses écrits, elle éprouvait le besoin d’écrire sur son passé, ses origines. En parallèle, Maïa est journaliste pour « La Dépêche » depuis 1986, après avoir suivi des études classiques secondaires, elle part vivre à Londres, puis Paris et  Florence, enfin retour dans le Gers en 1986 à Lombez.

Pour son premier livre, elle raconte que « La maison des écritures » à Lombez, lui permet de rencontrer Gilles Jouanna, créateur des « maisons de l’écriture » à Villeneuve les Avignon, ancien coopérant en Algérie après l’indépendance, qui décide de lire son livre, et lui propose de le faire éditer. Il lui a écrit une superbe préface, le livre sort finalement aux éditions de l’Harmattan en 2013 «  L’Odyssée de Grain de Bled en terre d’Ifriqiya », titre que personne ne retient alors.

Quatre autres ouvrages vont voir le jour, dont « Le soleil colonial – Au royaume des cailloux » ou Maïa évoque l’exil espagnol en terre algérienne depuis la fin du XIXème siècle jusqu’au début du 20ème. Son prochain projet abordera le thème de la Gascogne à Samatan, dans lequel elle évoque son vécu gersois, à travers des personnages pittoresques, « une femme mourante entourée de ses proches, un come-back sur sa double vie, avec comme fil conducteur, le thème de la vie après… ». Ce roman s’intitule « Marie et les 3 ciels ». Quant au livre « Le soleil colonial au royaume des cailloux », c’est une saga qui est la suite indépendante de « L’Odyssée de Grain de Bled en terre d’Ifriqiya ». Une évocation de l’arrivée de ces espagnols de la première heure, et le début de leur installation, la dureté de vie, du travail. On y suit le destin de trois femmes et d’une fillette, entre 1870 et 1962, du côté d’Oran, les espoirs et les luttes exacerbées, le rôle et la condition des femmes, la naissance d’une identité et d’une culture communes.

Maïa représente la quatrième génération d’une famille espagnole, en dehors des romans, elle est l’auteur de poèmes, nouvelles, elle a su garder au fond des yeux cette petite étincelle lumineuse d’humanité, de sensibilité à fleur de peau, qui entraîne le lecteur vers des chemins remplis d’émotion et d’histoire.  

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