Victorieuses en quart de finale de la Coupe du Gers vendredi soir à Castéra Réjaumont (équipe de Régionale 3) 48-73, les Auscitaines vont pouvoir souffler un peu pendant la trêve.
Après neuf journées de championnat, avec six victoires et trois défaites, l’équipe féminine de Auch Basket Club se classe troisième à un petit point des leaders Muret et Salies-du-Salat. Pour cette équipe auscitaine, promue cette saison, il faut le rappeler, cette première moitié de championnat est plutôt prometteuse. Adrien Coureau, l’entraîneur, dresse rapidement un premier bilan.
- Adrien Coureau, comment jugez cette première partie de championnat de votre équipe ?
- On est satisfait. On ne perd que trois matchs ; et sur ces trois matchs, on aurait pu éviter la défaite à Pamiers (première journée, 68-62) où on n’était pas prêt et où il me manquait trois joueuses. Donc c’est une défaite qu’on aurait pu éviter… même moi je passe à côté de mon match. J’avais peut-être la pression car c’était mon premier match comme entraîneur d’une équipe senior… Mais là, notre objectif est de viser le maintien le plus rapidement possible et je pense qu’il n’est pas loin d’être acquis. On est troisième et on peut jouer une éventuelle montée. Donc je suis satisfait.
- Vous êtes donc heureux de ce que font vos joueuses, même si vous pestez souvent contre leurs débuts de matchs qui sont quelquefois catastrophiques ?
- Je suis exigeant avec mes joueuses parce que, malgré le jeune âge de l’équipe, je sais ce qu’elles valent et je sais qu’on peut mieux faire. Vu leur jeune âge, elles n’ont pas l’habitude d’attaquer forcément la zone. Je pense qu’elles ont du mal à s’adapter aux défenses qu’on leur propose, en zone, parce qu’elles sont jeunes et elles sont habituées à attaquer sur de l’individuel… Il leur faut un temps d’adaptation pour réussir à attaquer la zone.
- Sur la seconde partie de championnat, que redoutez-vous le plus ?
- Les blessures… Nos adversaires, maintenant, on les connaît tous et on sait à quoi s’attendre. Mais ce que je redoute le plus ce sont les blessures.
- Mais à propos de vos adversaires justement, y-a-t-il une équipe en particulier dont vous allez vous méfier le plus ?
- Toutes. Si on a fait une bonne première partie, c’est parce qu’on prend les matchs un par un. Et il faudra refaire pareil… Et je pense qu’on pourra faire mieux parce que cette équipe de Pamiers, j’espère qu’on va la battre à domicile. Sans oublier Puycasquier et Vic-Fezensac. Tous les derbys gersois, ça ne sera pas facile. Puis aussi Muret où il faudra aller jouer.
- Honnêtement, si vous n’arriviez pas à vous qualifier pour les play-off en fin de saison, ne le vivriez-vous pas comme un petit échec ?
- Non, pas du tout… Ce ne serait pas une déception de ne pas finir dans les trois premières places, d’autant plus qu’on est monté cette année. Mais si on a la possibilité, on ne va pas se priver. Vu nos résultats, on peut y prétendre (à la montée). En début de saison, avec les filles, on s’était dit : « comme objectif, le maintien le plus rapidement possible ; après, si on peut éventuellement jouer quelque chose, tant mieux. »
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