Cinéma de l'Astarac

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La semaine du mercredi 5 au mardi 11 décembre!

« HEUREUX COMME LAZZARO » est une petite merveille de poésie, mêlant néoréalisme et surréalisme, sublimé par sa photographie intemporelle.
Prix du scénario au Festival de Cannes 2018, cette fable symboliste de l’Italienne Alice Rohrwacher est un film mystérieux et envoûtant sur les désillusions du monde contemporain.
Et afin de garder intact le mystère, je n’en dirai rien de plus et vous invite a venir découvrir cet ovni du cinéma.   À l’Inviolata, vaste propriété de l’Italie rurale sur laquelle règne l’étrange et excentrique marquise Alfonsina de Luna, la vie semble immuable, comme éternellement figée dans le temps...

« LES CHATOUILLES » ou l’art de traiter en toute légèreté un sujet horriblement lourd. «On joue aux chatouilles pour s’amuser. Mais ces chatouilles-là n’ont rien de rigolo, puisqu’elles se transforment en abus sexuels sur une enfant qui n’est autre qu’Andréa Bescond, la co-réalisatrice et actrice du film. Poussée par son compagnon Eric Métayer, à qui elle raconte par bribes les violences sexuelles qu’elle a subies dans son enfance mais aussi les rencontres inattendues et cocasses qui l’ont ramenée vers la lumière, Andréa Bescond se lance dans l’écriture d’un témoignage qui aboutit à la naissance d’une pièce mise en scène par Eric Métayer Les chatouilles ou la danse de la colère. Remarquée au Festival d’Avignon en 2014, elle connaîtra un énorme succès public et sera récompensée par le Molière du seule en scène en 2016. L’idée leur vient alors de la transposer sur grand écran afin d’accorder à ce sujet tabou une portée plus universelle en adoptant des angles différents et en scrutant notamment l’implication de tels événements sur l’équilibre de toute la famille. Si souvent la colère gronde, ils réussissent le tour de force de piqueter d’humour ce sujet encore trop souvent occulté, le préservant ainsi de tout misérabilisme malsain et transforment par une habile mise en scène un drame difficilement supportable en un combat admirable. « Il nous faut construire avec ce qui nous est arrivé, pas contre » déclare Andréa Bescond. S’appuyant sur un casting de premier choix, elle fait revivre avec précision une famille de classe moyenne immédiatement identifiable avec Karin Viard en mère de famille sèche et peu sympathique, Clovis Cornillac incarne, à l’opposé, un homme simple et bienveillant, entièrement tourné vers l’amour qu’il porte à sa fille et le doux Pierre Deladonchamps au physique avenant et jusqu’ici abonné aux rôles de personnages respectables se coule admirablement dans la peau de cet homme à la froideur implacable et parvient sans peine à nous convaincre qu’il n’existe pas un portrait-type du pédophile.
De ce parcours généreusement lumineux, dépourvu de haine et même souvent émaillé de jolies notes de tendresse, on retiendra le bonheur d’avoir partagé, le temps d’un film, la renaissance de ceux qui avec courage apprennent à remonter la pente de leur vie.»  

« LE GRAND BAIN » une comédie chorale touchante et drôle sur la reconquête de l'estime de soi, servie par un casting cinq étoiles et signée Gilles Lellouche.
Après Narco (2004) qu'il avait co-réalisé avec Tristan Aurouet et dans lequel il dirigeait déjà Guillaume Canet, Gilles Lellouche revient avec Le Grand bain, qu'il met en scène cette fois seul (entre les deux il avait fait un sketch de la comédie Les Infidèles). Ce film est inspiré de l’histoire vrai d’une bande de Suédois pratiquant la natation synchronisée masculine. Avant le tournage, les comédiens ont dû s'entraîner avec Julie Fabre, la chorégraphe de l’équipe de natation synchronisée féminine olympique. Avec Le Grand bain, Gilles Lellouche avait pour volonté de réunir plusieurs acteurs issus d'horizons différents et qui avaient pour habitude de porter des films à eux seuls dont Guillaume Canet, Mathieu Almaric, Benoit Poelvoorde, Jean-Hugues Anglade…Côté musique, Gilles Lellouche a beaucoup cherché dans les années 1980, car ses personnages en sont issus, d’où la présence de Tears For Fears, Phil Collins, Imagination… 

« ASTERIX. LE SECRET DE LA POTION MAGIQUE » l’ Astérix que vous n’avez jamais lu !!:)  Après « Astérix : Le domaine des dieux » en 2014, Alexandre Astier et Louis Clichy sorte un deuxième opus mais cette fois, ils n’adaptent pas une histoire de René Goscinny et Albert Uderzo, mais se basent sur un scénario original de leur propre invention.« La première chose qui frappe en voyant cette nouvelle aventure, c’est la beauté des images. Louis Clichy, ex-Pixar ( Là-Haut et Wall-E ), et les équipes de Mikros ont fait un boulot remarquable sur le rendu. La lumière est sublime. Et un juste équilibre, entre rendu cartoon reproduisant les traits du dessinateur d’origine et possibilités réalistes, est trouvé. Le film est dynamique, rythmé, et parfaitement mis en scène. Quand à Alexandre Astier, il confirme qu’il a tout compris au travail de Goscinny. C’est bien simple : Le Secret de la Potion Magique aurait bien pu être un album du maître tant le créateur de Kaamelott marche dans les pas du créateur. On retrouve dans l’histoire tout ce qui fait le sel d’une bonne bande dessinée, sans pour autant verser dans la facilité comme le font les publications de papier actuelles. Les personnages cultes sont présents, l’humour aussi (et pas qu’un peu – la salle pleine d’enfants était hilare) et Astier pioche avec intelligence dans les albums existants sans pour autant faire du cameo à outrance. Le scénariste trouve en plus son bonheur dans une galerie de personnages cassés et maladroits comme il les aime. On pense au Conseil des Druides, qui rappelle doucement les boulets qui entourent le Roi Arthur autour de la Table Ronde, et même au méchant de l’histoire qui fait penser au Méléagant de Kaamelott. Peut-être un peu plus sage que « Le Domaine des Dieux », Alexandre Astier et Louis Clichy livrent un divertissement parfaitement maîtrisé, un film intelligent, qui séduira enfants comme adultes, dans la droite lignée du premier opus. »

BOHEMIAN RHAPSODY » : Venez vibrer au son des titres mythiques de Queen dans « une plongée dans la vie du groupe.
Un film initié par les deux membres restants de Queen, Brian May en particulier, donc un film frappé du sceau de validation des derniers représentants du groupe mythique. Porté par l’acteur Rami Malek (Mr Robot)le film retrace le destin extraordinaire du groupe Queen et de leur chanteur emblématique Freddie Mercury . Bien que ce biopic s'attache à nous faire découvrir les tourments du leader de Queen, cette fresque demeure joyeuse, en mettant surtout l’accent sur la musique du groupe. Fidèle à l’histoire, musical, chargé en émotion et révélateur de plus d’une facette du groupe.

 

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