L'ONG Greenpeace a réalisé une carte des « fermes-usines » en France. Elle en recense plus de 4.000 essentiellement dans le domaine des porcs et des volailles, situées principalement dans le Grand Ouest. La région en compterait 406, le Gers une petite vingtaine. Greenpeace considère, comme fermes usines, les élevages soumis à autorisation de par le nombre de leurs animaux, c'est-à-dire comptant plus de 750 têtes pour les truies, 2.000 pour les porcs, 40.000 pour les volailles, 400 pour les vaches laitières et 800 pour les veaux de boucherie ou bovins à l'engraissement. 1 % seulement des fermes françaises produiraient plus de la moitié des porcs, poulets et œufs de l'hexagone et elles auraient touché directement 48 millions d’euros de la Politique agricole commune en 2017, selon l'organisation.
Une question peut toutefois se poser : Pourquoi la France ?
Alors que nos pays voisins n'ont rien à nous envier, en particulier les pays de l'Europe de l'Est. Sans parler bien sûr des Etats-Unis champions toutes catégories, du Canada ou du Brésil. L'ONG dénonce avec cette publication les méfaits sur l'environnement, la maltraitance animale et la surconsommation d'antibiotiques. Alors que justement la France a les contraintes les plus drastiques sur ces sujets, ce qui pénalise lourdement nos producteurs qui doivent faire face à une concurrence inégale.
En Occitanie, Greenpeace recense 406 "Fermes Usines" et cite 15 communes concernées dans le Gers : Aux-Aussat, Barran, Bars, Bellegarde, Belloc, Brugnens, Ceran, Demu, Jegun, Lannepax, Loubersan, Montesquiou, Saint-Arroman, Sainte-Christie, Saint-Elix-Theux et Saint-Martin.
Greenpeace a pour but de dénoncer à travers le monde les atteintes à l'environnement et d'apporter des solutions ; en l'espèce, l'ONG ne s'attaque pas au pire et n'apporte aucune solution.