Cinéma " Indépendance et création"

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Tout ce qu’il me reste de la révolution 

Le ciné Astarac  vous donne rendez-vous, vendredi 5 octobre à 19h pour une séance en étoile avec la réalisatrice Judith Davis.

Elle vient de Paris, présenter en avant-première la comédie « Tout ce qu’il me reste de la révolution »
S’il s’agit de son premier film en tant que réalisatrice, Judith Davis a près de onze ans de carrière en tant que comédienne et tient dans celui-ci, le rôle principal.

Les séances en étoiles sont les séances du festival de film de Ciné32 « Indépendance(s) et création » qui sortent de Auch pour venir jusqu’à vous, dans votre salle de cinéma la plus proche,..
A l’initiative d’Alain Bouffartigue et de Daniel Toscan du Plantier, le festival « Indépendance(s) et création » propose depuis 1998, une cinquantaine de films en avant-première, relevant de l’art et essai, toutes écritures et genres confondus, issus du monde entier.

Le film :

Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier Mc Donald’s de Berlin-Est…Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être né « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Elle vient d’une famille de militants, mais sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne et sa sœur a choisi le monde de l’entreprise. Seul son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, est resté fidèle à ses idéaux. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses. Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire? Tantôt Don Quichotte, tantôt Bridget Jones, Angèle tente de trouver un équilibre…

Le titre en impose, mais « Tout ce qu’il me reste de la révolution » est bien une comédie, 

Le film se trouve être le prolongement d’une pièce de théâtre « Tout ce qu’il nous reste de la révolution, c’est Simon… » crée en 2008 par la compagnie co-crée par Judith Davis « l’avantage du doute ». Il s’agit d’un collectif de comédien dont la plupart joue dans le film, préoccupée par la notion d’engagement, et qui s‘ empare de sujets au croisement de sujets personnels et de sujets de société.
« Nous étions partis de la réalité de cette troupe, constituée de gens de générations et de parcours différents, et un trait s’était tiré entre l’héritage des luttes des années 60-70 et le « que faire ? » d’aujourd’hui. Le spectacle était aussi le résultat d’un méticuleux travail d’enquête pour s’échapper de l’histoire officielle et raconter une histoire plus intime. Pourtant, ayant grandi dans une famille militante, avec une vraie culture de gauche, j’étais très réticente à parler de cette époque, de 68 et de son folklore. Tout s’est libéré quand j’ai compris que je pouvais me saisir de ce ras-le-bol. À tel point qu’après le spectacle, j’ai gardé la sensation de ne pas en avoir fini avec cette histoire. Tout ce qu’il me reste de la révolution n’est pas une adaptation du spectacle, mais il en prolonge l’esprit. » Judith Davis.

Trois mois avant sa sortie en salle découvrez avec Judith Davis, sa troupe, ses films et cette comédie sociétale,

Séance Gratuite - Vendredi 5 octobre à 19h - « Tout ce qu’il me reste de la révolution »
Un film de Judith Davis / France – 2018 – 1h28 avec Judith Davis, Malik Zidi, Claire Dumas, Mélanie Bestel, Nadir Legrand, Simon Bakhouche et avec la participation de Mireille Perrier.

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