Le mot de Gilles : les pannes ont continué à arriver le dimanche

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Toutes sortes de gens qui s’expriment en croyant qu’ils sont « la gauche »

L’Histoire ne leur dira pas merci.

Chez les opérateurs téléphoniques, lorsque « les patrons » ont voulu étendre les horaires des personnes qui répondaient au téléphone dans les services après-vente, parce que les utilisateurs pouvaient avoir des pannes sur leur téléphone mobile ou sur leur Internet à des heures qui n’étaient pas entre 9 heures et 17 heures du lundi au vendredi, et que ces affreux consommateurs souhaitaient que leurs opérateurs répondent immédiatement pour sauver la situation, les syndicats ont refusé.

Et parce qu’ils se sont battus avec le soutien de toutes sortes de gens qui s’expriment en croyant qu’ils sont « la gauche » comme ils le font aujourd'hui’hui sur la question du commerce, parce qu’ils se sont battus avec le soutien d’un gouvernement de gauche, ils ont gagné !

Victoire, victoire, victoire !

Victoire, victoire, victoire !

Mais les pannes ont continué à arriver le dimanche, mais les pannes ont continué à arriver en dehors des horaires de bureaux, à des gens qui utilisaient leur téléphone mobile, ou l’internet fixe, précisément en dehors des horaires de bureaux.

Cette grande victoire syndicale, que nous devons saluer, que nous devons encore avoir en tête, qu’a-t-elle produit ?

Des dizaines de milliers d’emplois ont été créés à l’île Maurice, au Maroc, et dans un certain nombre d’endroits où l’on parle français hors de France, pour des personnes qui ont remplacé les Français dont les syndicats ne voulaient pas les voir travailler à ces heures-là.

On a perdu des dizaines de milliers d’emplois en France !

Mais on a sauvé le Jour du Seigneur

Cela fut, notamment dans les centres d’appel des opérateurs.

Des dizaines de milliers de gens n’ont pas vu leur vie de famille troublée par un travail du dimanche ou un travail en soirée, ils ont eu tout le temps de s’occuper de leurs familles puisqu’ils ont été au chômage.

Victoire, victoire, victoire !

Victoire, victoire, victoire !

Le même débat a lieu sur le commerce aujourd’hui.

Les mêmes rétrogrades, les mêmes conservateurs, sont en passe de perdre de la même façon.

Mais cette fois-ci, parce qu’ils ont en face d’eux un pouvoir cynique dans le néolibéralisme mais aussi moderne, ils donnent, en prime un avantage à Macron.

L’Histoire ne leur dira pas merci.

 

 

 

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