Cinéma de l'Astarac

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Les séances à venir

Samedi 9 juin à 20h30 Le film maudit de Terry Gilliam voit enfin le jour après des péripéties dignes de Cervantès lui-même « L’HOMME QUI TUA DON QUICHOTTE »
Il s’agit d’une adaptation libre du classique de Miguel de Cervantes, que Terry Gilliam rêve de réaliser depuis 27 ans. Il y a eu de nombreuses tentatives ratées dont la plus célèbre étant le tournage avorté avec Johnny Depp et Jean Rochefort, raconté dans le documentaire Lost in la Mancha (2002). Mais malgré plusieurs échecs, et une réputation de film maudit, Terry Gilliam ne s'est pas découragé et a finalement tourné son film avec Jonathan Pryce et Adam Driver . Le tournage s'est terminé le 4 juin 2017. Quelques jours plus tard, Gilliam ex-Monty Python a blagué sur Facebook en postant qu'il avait accidentellement supprimé le film...
L’histoire est celle d’un jeune réalisateur à la mode parti tourner en Espagne un spot de pub pour une marque de vodka. Entre la recherche des sponsors et ses acteurs misérables, le projet semble mal avancé. Un soir, il tombe sur une copie pirate de son premier film, L’Homme qui tua Don Quichotte. Tout à coup, le passé se rappelle à lui. L’art aussi, qu’il a sacrifié, vendu au diable et à l’argent… Quittant son tournage, il part sur les traces de son film et découvre petit à petit comment sa fiction a modifié le réel.
Tout est là : les délires de grandeur, la poursuite d’idéaux romanesque de justice et de liberté, la confrontation entre les cyniques et les rêveurs et le refus d’abandonner. Des thèmes qui sont dans le roman chevaleresque de Cervantès, mais qui infusent aussi toute la filmo de Gilliam depuis des années.

Mardi 12 juin à 18h Le jour de la fête des mères n'est pas toujours le préféré de ces dernièresdu moins dans « la fête des mères » Elles nous ont donné la vie, un film leur est dédié. Marie-Castille Mention-Schaar (Le Ciel attendra) célèbre les mamans dans son nouveau long-métrage. Avec un casting de choix composé, entre autres, d'Audrey Fleurot, Clotilde Courau, Olivia Côte ou encore Vincent Dedienne.
Les mères y sont dans tous leurs états et ceux dans lesquels elles nous mettent. Un drame mélancolique et choral à la mosaïque de personnages, dont Audrey Fleurot en présidente de la République . Une ode aux imperfections de nos mamans dont l'affiche du film fait référence à celle du film American Beauty(2000). L’histoire :
Elles sont Présidente de la République, nounou, boulangère, comédienne, prof, fleuriste, journaliste, sans emploi, pédiatre. Elles sont possessives, bienveillantes, maladroites, absentes, omniprésentes, débordées, culpabilisantes, indulgentes, aimantes, fragiles, en pleine possession de leurs moyens ou perdant la tête. Bien vivantes ou déjà un souvenir ... Fils ou fille, nous restons quoiqu'il arrive leur enfant avec l'envie qu'elles nous lâchent et la peur qu'elles nous quittent. Et puis nous devenons maman ... et ça va être notre fête !

Le réalisateur français Stéphane Brizé signe un nouveau film engagé « En Guerre » Mardi 12 Juin a 20H30 avec une fiction quasi documentaire sur la bataille de salariés pour sauver leur usine d’une délocalisation. Abrupt, tourné en plans-séquence, son film prend le temps de radiographier le monde du travail en France : les syndicats, le pouvoir politique et les médias. Une oeuvre forte, acclamé lors de sa présentation officielle lors du 71e Festival de Cannes 2018. Après « La loi du marché » Stéphane Brizé entoure encore une fois son acteur principal, Vincent Lindon, de comédiens non-professionnels (dont la gersoise Mélanie Rover), le film a une charge électrique étonnante : la colère qui jaillit des images n’est pas feinte ni jouée. L’histoire : Certains appellent ça un « licenciement boursier » : une entreprise pourtant florissante se sépare d’une partie de ses effectifs pour augmenter les profits des actionnaires c’est le cas Chez Perrin Industrie (usine fictive inventé pour le film), une usine d’Agen, ou la maison mère, une multinationale basée en Allemagne, s’apprête à fermer le site et à délocaliser, laissant 1 100 salariés sur le carreau. Stéphane Brizé a voulu tourner En Guerre pour comprendre ce qu’il y a derrière les images des médias qui se font régulièrement les témoins de la violence qui peut surgir à l’occasion de plans sociaux.

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