Photo : Au Clae de Solomiac, Stéphanie Bon ( au fond ) entourée des enfants montrant les cartes.
Stéphanie Bon, animatrice pour ce projet « Jouons la carte de la fraternité » organisée dans le Gers par la Ligue de l’enseignement dans le cadre des 28è Semaines de l’éducation contre les discriminations et le racisme. C’est une action de communication en direction de tous les publics.
Lors de l’entretien, elle explique : « La Croatie, l’Espagne, la France et la Pologne participent à ce projet de fraternité. Ce projet est organisé autour des enfants, proposé par la Ligne de l’enseignement avec la communauté de communes des Bastides de Lomagne et les centres de loisirs d’Encausse et Solomiac ».
JDG : Comment se passe l’ensemble de l’organisation pour les enfants et les animateurs
S.B « Les animateurs sont formés à faire des ateliers d’écriture avec eux. Nous avons commencé avec des enfants de CE1 à CE2 , donc des enfants de 7 ans lors des TAP (Temps d’activité périscolaire) en observant tout d’abord 5 photos d’artistes issus des pays du projet. Ils se prennent au « jeu » observent les photos et écrivent des mots proches du thème qu’ils découvrent. Les photos sont envoyées ensuite à des inconnus de la Communauté de communes en attendant une réponse à leur courrier. Ainsi une trentaine de photos axés sur des situations difficiles dans lesquelles vivent certaines personnes, que ce soit la pauvreté, la maladie, l’emprisonnement..elles ont été préparées et prêtes à envoyer aux personnes choisies dans l’annuaire ( au hasard).
JDG : C’est donc par l’intermédiaire de l’art photographique que cet échange a lieu
S.B : « Oui en effet, c’est par ce biais là, qu’existe un échange entre les enfants qui travaillent sur un sujet et des personnes qui reçoivent des idées, proches de la liberté, de l’égalité autant de thèmes proches de l’universalité ou plus simplement de l’Europe et de ce qu’elle peut offrir aujourd’hui et à l’avenir. Ce projet est également lié à la journée nationale contre le racisme qui a eu lieu récemment ».
Les enfants étaient ravis d’avoir participé à ce travail artistique et personnel, qui leur a permis de mettre en avant leur imagination , d’établir un fil « invisible » mais bien réel, par de jolis expressions écrites entre adultes et jeunes. Que ce soit Zoé, Alicia, Salomé et les autres, ils ont mis le cœur à l’ouvrage et espèrent avoir rapidement des réponses à leurs cartes. Ils ont travaillé comme une petite équipe dans l’unité et le partage.
Stéphanie fait aussi du théâtre de marionnettes ( sa passion ) et interprètera prochainement « Le petit prince a dit », toujours pour les enfants..elle conjugue avec bonheur ses activités périscolaires et sa passion pour la comédie et les marionnettes.