Réouverture en perspective pour l'abattoir de Condom

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L'abattoir de Samatan semble bel et bien voué à l'abandon

Jeudi 15 mars à 14 heures à la salle des Cordeliers à Auch, la Chambre d’agriculture du Gers a organisé une réunion d’information à l’intention des éleveurs gersois, de bovins, ovins, porcins, et caprins. Il s’agissait de rendre un compte rendu sur « l’enquête réalisée auprès de l’ensemble des éleveurs du Gers pour apprécier les besoins en terme d’abattage, y compris des solutions de transport des animaux vivants, de découpe, de transport de carcasses ou de produits frais », résumait en début de réunion le président de la Chambre d’agriculture, Bernard Malabirade. Et aussi de faire le point sur les abattoirs de Samatan et Condom.

Jean Bugnicourt, responsable du service technique à la Chambre d'agriculture du Gers, via un diaporama fit une présentation de l’élevage gersois. En résumé pour les bovins ce sont 1 672 éleveurs qui ont commercialisé environ 58 000 bestiaux divers, pour les porcins ce sont 174 élevages qui sont en activité, pour les ovins ce sont 102 élevages qui comptent en moyenne 180 animaux et pour les caprins entre les laitiers et fromagers il faut compter 36 éleveurs pour un cheptel d’environ 4 700 animaux. Quant aux résultats de l’enquête il en ressort les observations suivantes à savoir des difficultés sur l’abattage d’urgence, des problèmes pour les porcins avec l’abattoir de Boulogne sur Gesse (poids et larguer limités), voir la faisabilité d’unité mobiles d’abattage à la ferme et la demande de réouverture des abattoirs de Samatan et Condom.

Pour l’abattoir de Samatan sa réouverture est fortement compromise par le fait qu’il n’y a pas de porteur de projet et que son agrément est tombé.

 Il en va autrement avec l’abattoir de Condom puisque son agrément est seulement suspendu et qu’un porteur de projet est prêt à le relancer. Jacques Chapolart de Mézin s’en est expliqué en détaillant les modalités de redémarrage qui se ferait autour d’une association d’éleveurs de porcs du Gers, des Landes et Lot-et-Garonne, de bouchers-charcutiers, et de la Communauté de communes de la Ténarèze (CCT). La mise en place de ce projet est évaluée autour de 700 000 euros. Pour l’instant le dossier est en consultation à la CCT.

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