Vous avez envoyé hier soir une lettre ouverte adressée à Karine Mouton dans laquelle vous remettez en cause son élection, pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
Non seulement je remets en cause son élection, mais je dis même qu’elle n’a pas pu avoir lieu. En effet, aucun des principes et des règles de fonctionnement de notre parti n’a été respecté.
Organiser une élection interne commence par la mise en place d’une commission chargée de son organisation en toute indépendance des candidats. Ceci n’a pas été fait.
Tous les adhérents doivent être convoqués par écrits, seuls quelques adhérents l’ont été, certains seulement par SMS...
Ce ne sont pas là tous les éléments qui me permettent de conclure que Mme Mouton n’a pas été élue jeudi dernier, mais ceux-ci me semblent suffisamment probants.
La campagne pour les élections régionales vient de commencer, n’est-ce pas le pire moment pour mener votre action ?
Il est prévu par nos statut que nous n’ayons que 5 jours pour saisir la commission nationale d’arbitrage et de transparence.
Mais même s’il est vrai que le moment n’est pas idéal, il est totalement déconnecté des échéances à venir. Nous avons un candidat, Dominique Reynie qui est issu de la société civile, et ne saurait souffrir des turpitudes engendrées par les actions inconséquentes de quelques-un au seins des appareils politiques.
D’ailleurs Mme Mouton l’a dit elle même, en se lançant dans la campagne des sénatoriales : elle roulait pour un autre candidat pour les régionales, cela n’aura donc aucun impact sur celle-ci.
Vous êtes jeune, vous vous attaquez à une personne bien implantée et entourée, n’est-ce pas un combat trop grand pour vous ?
La taille du combat n’a que peu d’importance, je me suis engagé en politique pour défendre des valeurs que je souhaite défendre; au premier rang desquelles la démocratie.
La complaisance et le laisser faire n’en font pas partie.
Karinne Mouton ne souhaite pas faire de commentaire sur cet article