Cinéma l'Europe a Plaisance

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Entre les deux réveillons

J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes et que « le sens de la fête » vous a plu.

Pour ma part, une panne hydraulique me retient encore un peu en escale, mais j’espère bien être avec vous jeudi soir pour présenter avec Patrick Cosson le film « Battle of the Sexes ».

Patrick est ce gersois-américain, résident entre Troncens et San Francisco, créateur de notre site internet cineeurope.fr ,qui alimente chaque semaine notre programme en ligne.

Il se trouve qu’à la fin des années 70, il a assisté en direct à la télévision à ce match de tennis incroyable entre Billie Jean King (la championne américaine précédant Chris Evert et Martina Navratilova) et Bobby Riggs (ancien numéro un mondial de 52 ans, profondément misogyne). Les réalisateurs de ce « feel good movie »  féministe nous avaient déjà transporté dans les méandres de la société américaine avec « Little Miss Sunshine ». Patrick vous racontera brièvement ce que représentait cette championne aimée du public, qui a su avec l’humour utiliser sa notoriété pour faire avancer le droit des femmes.

Quant à vendredi soir, c’est un autre Patrick -votre serviteur- qui vous présentera le film « Seule la Terre » («God’s own country » en VO). Je ne vous cacherai pas que c’est un de mes 3 films préférés cette année (avec « 120BPM" et "À Voix Haute »). Et pas seulement parce qu’il traite de l’homosexualité en milieu rural avec une justesse rarement montrée au cinéma… Nous sommes en plein dans le meilleur du cinéma britannique, le film a d’ailleurs gagné le prix de Sundance, de Dinard et de San Sebastian. Pour un premier film, Francis Lee (lui-même fils d’agriculteur dans le Yorkshire) égale la maestria d’un Ken Loach. Entre l’univers  de « Petit Paysan » et celui de « Brokeback Mountain », voici les terres de ce jeune branleur anglais forcé de continuer l’exploitation de ces parents fermiers. Face au handicap de son père, il va devoir accepter l’aide d’un travailleur roumain. Au départ borné, raciste, brute et mutin, le jeune anglais va s’ouvrir au dialogue, à la tendresse et à l’amour. Pas seulement avec l’étranger, mais aussi avec ses racines et avec son propre père. Avec en plus de ça, de magnifiques images de la campagne anglaise, vous comprendrez pourquoi j’ai tant envie de porter ce film et qu’il soit vu par le plus grand nombre.

Enfin, le dernier jour de l’année -samedi- sera consacré aux enfants, aux adolescents et aux adultes qui ont gardé leur âme d’enfant.  À 17h00, « Le Musée des Merveilles » (réalisé par Todd Haynes) raconte le télescopage de deux époques, les années 20 et les années 70, où deux adolescents se raccrochent à leurs rêves. La première est Rose,une jeune fille sourde et muette qui quitte tout pour rencontrer la star du cinéma muet incarnée par Julianne Moore. Le second est Ben, un jeune garçon qui part à la rencontre de son père qu’il n’a jamais connu. Les deux vont vivre une quête symétrique qui vont les faire voyager dans un New-York au final magique… C’est exactement le type de film qui convient aux collégiens (et à leurs parents) que nous invitons aux séances scolaires durant l’année. C’est l’exemple du film en version originale qui enrichit l’ouverture d’esprit et le monde onirique des gamins. En plein dans le rôle et l’espoir portés par la culture. 

Et le soir à 20h30, pas besoin de présenter l’ourson Paddington, qui par son humour et son sens de l’aventure, conviendra à toute la famille.

Puis « La Promesse de l’Aube », « Les Gardiennes », « Le crime de l’Orient Express », « Star Wars », etc...

Bref on ne pouvait difficilement vous proposer mieux pour occuper vos vacances de Noël.

Bons films! et on vous dit à très vite, à l’année prochaine!

 

Patrick et toute l’équipe de Ciné Europe

 

 

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