Dimanche à 11 heures, devant la salle Aurensan, un nombre important de Montréalais et Montréalaises, était réuni. Le maire Gérard Bezerra et ses conseillers municipaux étaient présents, et la rue était barrée. Le tout laissant entendre qu’un évènement exceptionnel allait avoir lieu.
En effet, ce matin-là, avait lieu l’inauguration du bâtiment dédié à la musique, ainsi que la cérémonie de nomination des salles de cours de l’école de musique.
Après que le rideau noir soit tombé, laissant apparaître la grande et splendide plaque « La Boîte à musique » , Nicolas Labeyrie, président de la banda les Kanari’s et de l’Union musicale, a convié le public à s’installer bien au chaud dans la salle Aurensan.
Nicolas Labeyrie a ouvert la série des discours en précisant :
« Ce moment solennel que l’on vit, nous l’avons préparé depuis plusieurs mois, avec l’école de musique et la municipalité. Ici, nous sommes dans un bâtiment communal qui reçoit 120 musiciens par semaine. À l’étage, c’est l’école de musique. Au rez-de-chaussée, les musiciens de la banda et de l’harmonie y font leurs répétitions. Ce bâtiment est ouvert du lundi au samedi. C’est un lieu de vie très important. Ce lieu nous a été confié par la municipalité en 2000. Je remercie au nom de tous les musiciens, la municipalité qui nous accompagne et nous soutient. »
À Montréal, la musique est une riche tradition incontournable. Dans chaque famille et depuis de très nombreuses années, il y a au moins un musicien.
Nicolas Labeyrie a conclu en rappelant : « Nous avons retrouvé des traces de l’existence de l’Harmonie de Montréal, en 1856. »
Christophe Bouet, président de l’école de musique, a présenté les différentes classes et les noms qui leur ont été attribués. Les salles de classes portent les noms de ceux qui se sont fortement impliqués au service de la musique Montréalaise et durant de très nombreuses années. Notamment Émile Maurin (ancien président de l’Union musicale Montréalaise et de la banda des Kanari’s, Michel Jaurrey (ancien chef et fondateur et fondateur de la banda des Kanari’s et ancien professeur et fondateur de l’école de musique), Pierre Moncalvo dit « Pierrot » (ancien saxophoniste à l’Union musicale Montréalaise et à la banda des Kanari’s), Christophe Dehem « dit flash » (ancien trompettiste de l’Union musicale Montréalaise et de la banda des Kanari’s), Jean Andiran (ancien chef de l’Union musicale Montréalaise et de la clique). Tout l'espace de l’étage a été dédié à Albert Mazères dit « Beber » (ancien chef de l’Union musicale Montréalaise et de la banda des Kanari’s et ancien professeur de l’école de musique). La salle des répétitions a été nommée Gilbert Lussagnet dit « Lulu » (ancien saxophoniste et président de l’Union musicale Montréalaise et de la banda des Kanari’s).
Gilbert Lussagnet a été ensuite convié à dire quelques mots. Gilbert était très ému. Il a eu tout d’abord une pensée pour ses camarades musiciens qui ont écrit l’histoire de la musique Montréalaise et qui ne sont plus là. Il a ensuite vivement remercié tous ceux qui ont eu cette idée et qui ont honoré leurs prédécesseurs.
Gérard Bezerra a pris la parole en précisant :
« Ce qui est agréable à Montréal, c’est qu’on n’oublie pas le passé, notamment la musique. Pour un village qui compte 1 200 habitants, l’école de musique est fréquentée par 100 élèves, c’est énorme. À Montréal, la musique fédère et son école fonctionne très bien. Nous apprécions la bonne entente qui règne entre l’école de musique, les Kanari’s et l’Union musicale. Continuez à nous réjouir avec vos concerts et vos nombreuses animations. Merci pour tout ce que vous avez fait et pour tout ce que vous ferez dans l’avenir. »
Gérard Dubrac, président de la Communauté de communes de la Ténarèze et maire de Condom a exprimé sa satisfaction d’avoir été convié à cette inauguration. Lors de son intervention, il a précisé :
« Ce bâtiment avait besoin de retrouver une âme et avec la musique, il l’a retrouvée. Vous avez trouvé ce qui fait la force d’une école de musique. C’est l’humain, et à Montréal la musique est une force humaine. La musique de Montréal est un exemple. Il est souhaitable que la Communauté de communes donne aux musiciens, les moyens de développer la musique sur tout le territoire. Je souhaite que la musique de Montréal soit le fer de lance de la Ténarèze.
La cérémonie s’est prolongée par la remise des diplômes aux musiciens qui depuis 10, 20, 30 et 50 ans, toujours fidèles, ont contribué au développement et à la qualité de la musique Montréalaise. Avant le verre de l’amitié, le public a été convié à visiter les salles de l’école de musique.