Bas-relief du monument aux morts de Vic

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Samedi   11 novembre, la population se retrouvera    au  monument   aux  morts    pour  célébrer  la  commémoration   de la guerre de  14 -  18 . Longue sera la lecture par les enfants  des   écoles   de la liste   des  soldats   tombés au champ  d’honneur. Pour  les   jeunes  générations, il  est  difficile   de   concrétiser  dans  leur   esprit  les affreuses   tueries  du Chemin  des  Dames, de Verdun, de Craonne  et  bien  d’autres  hauts lieux  de   sacrifice. Après l’armistice, dans   le moindre   petit  village , on    a  voulu  graver   dans la   pierre   les  noms  de  ces héros et on  a   édifié  des  monuments  aux morts.  Vic  n’a pas   échappé à  ce  grand   élan de  reconnaissance . 

C’est  alors   la  recherche financière pour élever ce monument  dont un premier  devis  est de  35 000  francs :  transfert   de certaines   sommes  du budget , appel   à  subvention, puis   vote par le conseil  municipal   d’une  somme de 7 000 francs. Le  concours  de  diverses    entreprises   est    conclu   avec la proposition   d’un bas-relief    par   l’artiste   Malric . Le  statuaire  parisien    vient     présenter   au   conseil  municipal  son  projet en modèle  réduit,  plâtre    qui doit encore  se  trouver  dans    un  coin  de  la mairie.  C’est  une  véritable  œuvre d’art, collant   parfaitement  à la  ville qui doit le recevoir : ressortent  de  la pierre  les  deux clochers   , l’octogonal   et celui  en  poivrière . Le bas- relief   est  porteur   d’un message : une   cloche   sonne  le tocsin, le  laboureur   répond   à  cet appel  de  la patrie  en  danger coiffé du béret, manches   retroussées , son  regard   fixe l’horizon , peut-être   cette   ligne des  Vosges, derrière   laquelle se   trouvent   l’Alsace  et  la   Lorraine,  ces  pays orphelins  dont  on lui a tant  parlé  à   l’école, et qui dans  les cartes étaient  colorés de   violet  de deuil . A   ses  côtés, son   épouse   à  qui  il  confie le   mancheron de  l’araire pour   qu’elle   continue  à  tracer   le sillon qu’ils  ont   commencé   ensemble.

Ce monument, œuvre d’art,   mériterait d’être signalé   et  montré dans   les  actions  touristiques de la ville.  On  est bien  loin de  ces monuments avec « poilu »  en bronze, remparts  d’obus   et de   canon.Vic   , commune  de  plus  de 1 000   habitants avait   reçu une proposition  d’obus  et  canons le  8  Février   1920,. La   ville  s’était  inscrite  pour  2 canons  et des obus , mais on  n’alla jamais retirer ces trophées de  guerre .

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