Lors de la session plénière du 29 septembre dernier, Philippe Martin, président du Conseil Départemental, avait souhaité confier à un membre de l’opposition le poste de président de la Commission des finances du Conseil Départemental. « Il n’est nullement question dans mon esprit de faire disparaître ce clivage entre majorité et opposition », précisait Philippe Martin.
La réponse a été donnée ce matin 27 octobre à 9 heures en avant propos de la session plénière du Conseil Départemental prévue à 9 h 30. En effet lors d’une conférence de presse tenue dans le bureau de l’opposition, Xavier Ballenghein, (Unis pour le Gers), annonça que son groupe acceptait la proposition de Philippe Martin. Du coup, tout comme la commission des finances du Sénat avec Vincent Éblé (PS) et de l’assemblée nationale avec Eric Woerth (LR), le Conseil Départemental aura un opposant de la majorité départementale à la présidence de la commission des finances avec Michel Gabas, (Unis pour le Gers).
« Par deux fois Michel Gabas en 2011 et 2014 avait demandé la présidence de cette commission, révèle Xavier Ballenghein, car il est l’élu qui possède le plus d’expérience à ce poste. Un poste technique et non politique où il est question de gérer la rareté de l’argent public ». Et d’ajouter : « Nous garderons notre entière liberté de positionnement mais ce poste nous permettra d’avoir un meilleur accès aux informations ».
Toujours lors de cette session plénière du 29 septembre, Philippe Martin déclarait : « « Dans le même esprit s’agissant du programme Gers 2030 à destination des EPCI et des communes rurales je souhaite en appui des deux vice-présidents qu’un élu de l’opposition soit associé à la mise en œuvre de ce dossier ». Ce sera Xavier Ballenghein qui rejoindra le groupe avec Robert Frairet (LUC 32). Xavier Ballenghein s’en explique : « Nous représentons un tiers du territoire et à ce titre nous avons le devoir d’exercer notre rôle à part entière sur nos cantons car bien souvent nos électeurs ne comprennent pas pourquoi le Conseiller élu ne puisse pas s’exprimer totalement. Le projet de Philippe Martin est lancé à nous d’y participer pleinement parce que la ruralité a besoin de proximité ».