Le déploiement du très haut débit est l’un des plus grands chantiers d’infrastructure en France de ces dernières décennies. À la suite de la Conférence nationale des territoires en juillet 2017, le Gouvernement a souhaité accélérer la mise en œuvre du plan France Très Haut Débit. D’ici 2020, l’ensemble du territoire national doit être couvert par le haut et le très haut débit. L’accès au numérique constitue en effet un enjeu de taille, en particulier pour les territoires ruraux comme le Gers.
Pierre ORY, préfet du Gers, rappelle que l’État est le premier financeur des opérations d’aménagement numérique du département, qui représentent un investissement financier massif s’élevant à près de 97 millions d’euros. Sur ce total, la contribution de l’État, aux côtés de la Région et du Département qui a mobilisé les intercommunalités au sein de Gers Numérique (pilote de ce vaste chantier), est la plus importante : 39 millions d’euros, soit plus de 40 %.
Ces fonds publics sont essentiels pour le Gers en participant à la promotion de l’activité économique du territoire et en permettant d’y inventer une nouvelle ruralité, qui recherche l’équité territoriale. Le très haut débit est en effet la garantie d’une meilleure attractivité grâce au développement des services de proximité (école numérique, e-santé, maintien des personnes âgées à domicile, dématérialisation des actes administratifs...) et à l’installation d’entreprises et de commerces générateurs d’emplois. Depuis quelques mois, l’ensemble des Gersois ont désormais accès à une connexion d’un débit au moins égal à 8 Mb/s. Le déploiement d’un réseau public « bout à bout » de fibre optique est également bien engagé dans le département, avec le raccordement d’un premier utilisateur particulier en zone rurale le 22 septembre dernier, à Samatan.
Photo de Une Marcel Lavedan