Le rideau tombe samedi soir 13 mai sur le championnat de nationale 2, les trois coups seront frappés dans les arènes de Valence-sur-Baïse. Même si la rencontre face à Venelles ne sera pas anecdotique car ce serait du plus mauvais effet que de perdre à domicile face à l’avant-dernier, les regards se porteront sur deux acteurs majeurs du VCGB, l’entraîneur Grégory Elorza, et le joueur Alexandre Miette. Avant leur ultime prestation sur le plancher valencien ils se sont confiés lors de leur dernier entraînement jeudi soir aux arènes.
Grégory Elorza
Quels sentiments vous animent à l’approche de votre dernière prestation aux arènes ?
L’émotion est là comme ce fut le cas quand je suis arrivé au club et c’est aussi étrange quand on le quitte. Car après sept années passées je me remémore beaucoup d’images, cela fait bizarre. Car durant ces sept années j’ai vécu une véritable histoire humaine en créant un groupe solidaire, en lui donnant une identité. Tout était axé par rapport à l’humain, j’ai côtoyé des gens qui font partie de mon quotidien, et j’ai forcément un pincement au cœur car ce sera compliqué de les quitter. Je réaliserai tout cela bien plus fortement en août et septembre, époque où commencent les entraînements.
Comment abordez-vous ce dernier match face à Venelles ?
C’est une fin de saison que nous devons conclure par une victoire, elle est importante pour laisser une image positive à nous-mêmes et aux supporters. Il faut faire oublier notre prestation de samedi dernier face à Gardonne où après avoir assuré notre maintien face à Cannet il y a eu un soulagement et inconsciemment le match d’après il y a eu ce relâchement. Face à Venelles qui est une formation accrocheuse et qui court beaucoup, j’espère que nous répondrons présents.
Alexandre Miette
C’est votre dernier entraînement, que ressentez-vous ?
Je né réalise pas trop, ça me fait bizarre, je ne me rends pas compte parce qu’il reste un match à jouer.
Comment résumez-vous votre carrière de basketteur ?
Cela fait 25 ans que joue au basket que j’ai commencé avec « Juju » Bataille à Lombez. A l’époque quand j’étais jeune je venais voir jouer Valence, c’était pour moi de bons moments. J’ai joué dans les deux plus grands clubs du département, Auch et Valence, j’en suis ravi et ce d’autant plus lorsque je suis venu à Valence pour, à mon niveau, jouer la montée en nationale 2 cela se conclue par ce rêve qui s’est réalisé, j’en suis super fier. Je n’ai que de bons souvenirs de ma carrière de basketteur et j’espère que j’en ai laissé aussi à tous mes équipiers, aux dirigeants, et aux supporters.
Pourquoi arrêtez-vous ?
Il s’agit d’une question de physique en relation avec ma grave blessure au genou dont je suis maintenant guéri. Je pense que je ne fais pas progresser dans mon jeu et donc je préfère arrêter quand tout va bien. Car si je me « reblesse » il y aura de fortes de chances que je ne pourrais pas continuer mon travail actuel.