Romain Duport à la médiathèque

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L'angle littéraire du roman de "Feulliade"

Romain Duport jeune Plaisantin de trente ans à peine s'est fait connaître des 2014 en partant avec son seul étendard de "libre et indépendant" à la conquête du Sénat. Encarté dans aucun parti, son credo était "la défense de la ruralité". Moqueusement regardé par le microcosme politique de la Wasconie, son score a été plus qu'honorable, au point que beaucoup ont souhaité l'enrôler avec eux. Les démarches vaines repoussées, lui ont ouvert les yeux sur le fonctionnement des élus. Pour raconter cela, il a écrit un roman "Contes de Campagne" le roman de Feuillade nom qu'il a attribué au jeune loup qu'il était. Pour rapporter les propos tenus il s'est inspiré des contes ou romans animaliers, les divers auteurs faisaient parler des animaux.

Il présentait le livre samedi à la médiathèque, comme la période ne veut pas de politique, c'est uniquement sur le plan littéraire qu'il a parlé de son roman, comment il l'a construit en s'inspirant du rôle joué par le loup dans tout le bestiaire animalier. Loup vénéré chez les Romains, une louve avait allaité Romulus et Rémus les fondateurs de Rome, les légions Romaines l'avaient comme emblème sur leurs étendards. Changement de vue au moyen âge le grand méchant loup faisait peur, il était le bourreau du petit chaperon rouge.

Sa réhabilitation coïncide avec l'arrivée de la période industrielle, l'urbanisation, les romans de Jack London. Le regard a changé à son égard . Feuillade le jeune loup a raconté comment il avait croisé le chat, la corneille, la hyène et d'autres animaux qui voulaient acheter son désistement contre quelques avantages. Ce n'est pas ce que voulait Romain il souhaitait faire passer ses idées toutes neuves seul, c'est en reprenant la tirade des "Non Merci de Rostand" que son professeur de Français au lycée de Nogaro lui avait fait découvrir qu'il a conclu son exposé.

"Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,Bref, dédaignant d’être le lierre parasite, Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul, Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul" 

Des applaudissements nourris ont salué son exposé

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