Au travers des États généraux du rail et de l’intermodalité qui se sont tenus mercredi 15 décembre, la Région Occitanie / Pyrénées Méditerranée a présenté sa feuille de route pour les 15 ans à venir.
Dix chantiers prioritaires plus un chantier transversal ont été dévoilés. Il s’agit de :
• l’amélioration du service TER, • l’harmonisation de la tarification et le billet intermodal, • la sauvegarde des lignes ferroviaires et l’adaptation de l’offre TER, • la mise en accessibilité des services ferroviaires et routiers, • l’arrimage de la région à la Grande Vitesse, • l’intégration et le redéploiement des services autocars/TAD, • la multiplication des Pôles d’échanges multimodaux (PEM), • l’avenir des trains d’équilibre du territoire (TET), • la relance du fret ferroviaire, • et la poursuite de la concertation et des relations partenariales, Cette politique régionale propose une vision à 15 ans.
L’objectif : Répondre aux objectifs environnementaux de la Cop 21 et désaturer le trafic routier par le report du transport de marchandises sur voie ferrée, moyen de rentabilité des lignes à faible trafic.
Ainsi la Région travaille à mettre en synergie les infrastructures régionales de transports (ports, voies ferrées, routes, canaux, plateformes multimodales…) et les pôles d’activités économiques et logistiques générateurs de trafics (Parcs régionaux, zones d’activités,…). Elle s’appuie notamment sur ses structures portuaires (Sète, Port-la-Nouvelle) pour le développement de dessertes ferroviaires de marchandises. Elle gérera, à partir de 2017, la ligne régionale Colombiers – Cazouls-lès-Béziers et étudiera la régénération ou la réouverture de certaines lignes existantes (Auch-Agen, Tarbes-Mont-deMarsan) pour pérenniser le trafic de fret existant
« Pour diminuer la pollution, lutter contre le réchauffement climatique et améliorer la sécurité routière, il devient urgent de réduire le nombre de poids lourds sur nos routes et autoroutes », conclu la présidente de la Région, Carole Delga
Le choix de la Région est clair et à contrecourant de la majorité des Régions françaises : il s’inscrit clairement en faveur du ferroviaire, au-delà même de ses compétences.
2,5 milliards d'€ de crédits régionaux seront engagés d’ici 2021 pour un meilleur fonctionnement des transports en commun. S’agissant de l’investissement, ce sera 1,5 milliard d'€ qui devrait être mobilisé.
Aucune autre Région (hormis Ile-de-France) n’investira autant qu’Occitanie / Pyrénées Méditerranée sur la période.