.jpg)
Lundi 12 décembre en début de soirée dans ses bureaux de l’avenue Sambre et Meuse à Auch, le Parti Communiste du Gers, a présenté ses deux candidats pour les législatives des 11 et 18 juin 2017. Ils furent accueillis par Eric Cadoré, secrétaire départemental du PCF 32 et Pascal Cochet, secrétaire de la section d’Auch.
Pour la première circonscription ce sera Annabelle Skowronek, 46 ans, mère de famille, qui habite Auch et exerce le métier d’infirmière au Centre hospitalier spécialisé d’Auch. « Ce qui me guide, dévoile-t-elle, c’est de porter d’autres valeurs que celles qui nous régissent actuellement. La logique d’aujourd’hui est insupportable, il faut aller à la bataille des idées en proposant autre chose au peuple. Rappelons-nous que la Sécurité Sociale est partie sur des idées en octobre 1945. Il faut aussi réorienter l’argent autrement ».
Bruno Gabriel, Conseiller municipal d’opposition à Gimont et Directeur de l’IUT d’Auch, 54 ans, père de famille, sera candidat sur la deuxième circonscription où d’ailleurs il fut présent lors des élections de 2012. «Ce qui me tient à cœur, avoue-t-il, c’est qu’il ne faut pas que le pays se construise sur une misère assumée. Car on essaye de nous affirmer que ce n’est pas possible de faire autrement. Non, il faut réinventer une nouvelle politique dans le monde d’aujourd’hui comme par exemple faire un pôle public de la finance par la nationalisation des deux plus grosses banques, prévoir une réforme fiscale, soutenir la fonction publique dont le poids financier n’a pas augmenté depuis de nombreuses contrairement à ce que l’on veut nous faire croire. Il faut que la France soit protectrice et solidaire ».
De leur côté Eric Cadoré et Pascal Cochet appuient les arguments des deux candidats à la députation en soulignant « que nos services publics sont en grand danger ce qui amènera avec la loi NOTRe la désertification et l’exode rural. Il ne faut pas massacrer le Service Public ». Et de conclure : « qu’avec les programmes de l’extrême droite et la droite, les ouvriers vont souffrir. Il faut rassembler autour d’une politique de non austérité ».