Quelque 2000 km sépare le pont d’Artigue de la fin du chemin de Saint-Jacques : Compostelle. Le site situé sur la partie du chemin de Saint-Jacques inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco en 1998. Emprunté depuis des siècles par les pèlerins, mais surtout par les paysans et agriculteurs de Vopillon ou de Larressingle, l’ouvrage dont les spécialistes s’accordent pour ne pas lui donner d’âge sinon datant de plusieurs siècles, sans aucun doute reconstruits plusieurs fois après des crues de l’Osse rivière capricieuse. Le temps avait endommagé l’ouvrage au point que des travaux importants ont dû être entrepris par la communauté de communes de la Ténarèze compétente en la matière. Les pourvoyeurs de fonds se sont rendus sur le site pour juger de l’avancement des travaux. Les échafaudages sont toujours en place et les ouvriers s’appliquent à rejointer les pierres, remplacer celles qui sont en mauvais état ou ont été emporté par l’eau.
Une opération dont le montant s’élève à 282000 euros HT de travaux financés à 72 % par l’Europe, L’état et le département. Une souscription est ouverte via la Fondation du patrimoine pour récolter des fonds, déductibles de impôts. À ce jour les sommes récoltées s’élèvent à 4000 euros. Pour l’heure et en attendant la réouverture, les pèlerins doivent faire un détour par le hameau deVopillon, nouvelle étape sur le chemin.