Le comité de jumelage du canton de Valence accueilli chaleureusement par les Rixheimois

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C’est devenu une tradition bien ancrée dans le calendrier des échanges entre le canton de Valence-sur-Baïse et la ville de Rixheim avec laquelle il est jumelé, un voyage estival est conclu tous les deux ans. C’est un car complet, comme d’habitude, qui, sous la conduite de Jean-Louis Ducournau le président de l’association de jumelage cantonal, a fait le déplacement du jeudi 25 août au mardi 30 août. Des élus en faisaient partie. Marie-Thérèse Broca Lannaud, maire de Valence-sur-Baïse, les adjointes de Castéra-Verduzan,  madame Higonin, Saint-Orens, madame Allegri, Ayguetinte, madame Trémoulet, Saint-Paul-de-Baïse, madame Desclaux, et d’anciens maires, René Hernandez qui fut de chaque sortie avec son épouse, et Jean Sopéna. Accueillis par des membres de l’association de jumelage de Rixheim présidée par Jean Réno, et des élus rixheimois, nos Gersois purent goûter pleinement l’accueil chaleureux de leurs hôtes, mais également la qualité du patrimoine alsacien et sa gastronomie.

Au rayon des visites un programme avait été établi. Il comprenait la visite de sites renommés. La Ligne Maginot permit de découvrir un ouvrage souterrain défensif construit par la France sur sa frontière avec la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse, l’Italie. Visite très agréable par temps de chaleur ! Il faut savoir que dans cette ligne de fortifications, la troupe qui y logeait, plusieurs centaines de soldats, était inexpugnable. Il fallut que le gouvernement français exige sa reddition qui n’intervint que plusieurs jours après les arrêts des hostilités. Le casino de Baden-Baden, une célèbre ville thermale allemande, surprit par la qualité de ses décorations à tel point que Marlène Dietrich l’appelait ‘’ le plus beau casino du monde ‘’. En effet, construit par un Français alors que les jeux étaient interdits en France, il rappelle par son architecture, ses décorations, des châteaux de rois français. Quand on évoque l’Alsace, on ne peut que penser au Munster, ce fameux fromage élaboré par des moines dans leur monastère, d’où son nom. Il faut savoir que ce fromage se déguste non pas avec du pain, mais avec des pommes de terre chaudes. L’occasion pour nos touristes gersois de découvrir et déguster un plat traditionnel servi dans les fermes –auberges, le fameux repas marcaire ! du nom du berger qui mettait ses pommes de terre marcaires à mijoter à feu doux, pendant qu’il surveillait son troupeau. Au retour, ces pommes de terre qui constituaient la base de son repas avec le fromage étaient prêtes !

Au rayon des découvertes gastronomiques, nos Gersois firent également connaissance avec une spécialité du Sundgau, région du Sud de l’Alsace riche en étangs, la carpe-frite, plat incontournable, composé de filets de carpes- Jean-Louis Ducournau nous confiera servis à volonté- dégusté lors de la visite du village de Ferrette et de son château, un temps propriété de la famille princière de Monaco.  Bien entendu, un repas que nous dirons officiel rassembla autour de la délégation gersoise,  des membres de la société de jumelage de Rixheim et des élus locaux dans les salons de la Commanderie, bâtiment historique situé en plein cœur de la ville de Rixheim qui accueille les locaux du Musée du Papier Peint et ceux de la mairie de Rixheim.

 L’occasion de retrouver François Grumet qui, grâce à son opiniâtreté conjuguée à celle de Serge Delor aujourd’hui disparu, permit ce rapprochement entre deux régions réunies dans l’épreuve. Rapprochement toujours aussi vivace puisque les échanges ne manquent pas. Dernièrement c’était un groupe alsacien qui nous rendait visite ; déjà, pour l’an prochain, un autre est en prévision. Ce seront des membres de la Société d’Histoire de Rixheim qui viendront dans le Gers au mois de septembre. On ne peut que se réjouir d’une telle activité et en féliciter les initiateurs.

Claude Laffargue

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