Le photographe Zacharie Ellia expose à la galerie de la Cavéa à Valence-sur-Baïse

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« Empreintes » est le titre de la nouvelle exposition à l’Espace Cavéa du photographe Zacharie Ellia. C’est à 14 ans qu’il ose prendre ses premières photographies le plus souvent dans la rue avec un objectif grand angle, car ce qu’il aime c’est « être au plus près du sujet, se confronter à lui ».

Licencié en philosophie en juin 2014, Zacharie décide de consacrer son temps à sa passion, l’image, et se met ainsi à entreprendre des projets photographiques plus concrets et à réaliser des films. Il remporte en 2013 le concours de photographie de l’Université La Sorbonne-Paris IV, qui lui offre alors l’occasion d’exposer sa série Enfance au Centre Malesherbes.

C’est ensuite la série Empreinte qu’il expose au Forum de La Bellevilloise à Paris pendant tous le mois de février. Il écrit actuellement un scénario et prépare un projet de street art.

Zacharie Ellia propose à la Cavéa une série de photographies qu’il laisse libre aux autres que nous sommes de nous emparer. C’est un questionnement sur l’Espace : il veut montrer le conflit permanent qui existe entre cette « empreinte » humaine qui modèle l’Espace selon les conditions de vie, la créativité de l’Homme et ce que la Nature nous invite à voir, à vivre. Comment l’homme s’accommode-t-il des contraintes que cet environnement lui impose ? Une Nature qui demeure envers et contre tout.

Mais Zacharie ELLIA jette aussi un regard les détails les plus anodins, les plus cachés pour un œil profane. Et cette quête de ce qui peut échapper au premier regard, devient un révélateur de l’importance de ce qui en apparence ne semblait pas l’être dans notre environnement quotidien.

Lors du vernissage, le président de la Cavéa, Jean-Pierre Puyal, a mis l’accent sur le lien social que la Culture crée, au-delà de tous les clivages et de tous les préjugés : « L’art fait oublier qui est l’auteur de  l’œuvre ; c’est la force des œuvres données à voir. Peu importe qui est derrière le pinceau, le burin, l’objectif, on est toujours à temps de découvrir qui a donné cette émotion à celui qui regarde. ».

Des photos à découvrir, elles sont les témoins de la sensibilité de ce jeune et talentueux photographe dont les clichés révèlent aussi une approche pleine de poésie.

L’exposition est visible jusqu’au 29 septembre. L’entrée est libre du mardi au samedi de 15h 30 à 18 h 30.

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