Lundi soir, à Catille, en présence de ses nombreux amis du monde hippique et fans de Timoko, Richard Westerink a officiellement dévoilé la statue qui immortalise Timoko, cheval qui restera gravé dans l’histoire des courses de trot, ainsi que dans celle du Gabardan.
L’idole du Sud-Ouest, a devant lui encore un an de carrière sportive, avec évidemment en vue le prix d'Amérique 2017. Dans ce grand prix exceptionnel, les années précédentes, Timoko s’est distingué en collectionnant les places d'honneur (4e, 3e et 2e en 2016). Avec plus de 4 millions d'euros gagnés sur les pistes d'Europe, des États-Unis, «Timoko» approche du record de gains détenu par le cheval Ready Cash.
Lundi, au milieu des pins, le domaine de Catille s’est revêtu de ses habits de fêtes avec de grands oriflammes rouges à l’effigie de Timoko, de grandes photographies représentant le crack avec le sulky, et au milieu de la cour, une impressionnante collection de coupes, trophées et prix de Richard Westerink. Sur un écran géant les fans ont pu visionner les splendides courses de Timoko, notamment le prix d’Amérique, durant lequel Timoko a fait battre les cœurs et comblé ses admirateurs.
À partir de 19 h 30, l’ambiance festive a débuté, Richard et son épouse Séverine extrèmement joyeux et très disponibles, ont accueilli leurs invités. Boissons fraiches et chapeaux Timoko furent généreusement offerts.
À 21 heures, tous se sont retrouvés avec une coupe de champagne au pied de la statue recouverte d’une couverture bleu. Richard Westerink a tout d’abord vivement remercié toute son équipe. Richard et le sculpteur Emmanuel Kieffer, sont ensuite montés sur le socle afin de dévoiler la statue.
Les personnes s’attendaient avec leur appareil photographique à saisir cet instant magique, mais une fois la couverture bleue enlevée, ce fut la surprise, car la statue était recouverte de la couverture rouge et blanche de la victoire de l’Elitloppet 2014, l’équivalent du Prix d'Amérique, c'est l'une des trois plus grandes courses de trot au monde. ( l’Elitloppet a lieu en Suède).
Richard Westerink en souriant a précisé : « J’aime faire prolonger le suspens, et tenais à remercier Timoko pour ce bon moment qu’il nous a offert. » Une fois la couverture enlevée, Richard a donné la parole à l’artiste Emmanuel Kieffer. Avant d’être sculpteur, Emmanuel était maréchal ferrant, puis par la suite professeur en maréchalerie, et évidemment cavalier.
Les deux hommes se sont rencontrés au Galop des arts de Labastide d’Armagnac en 2015, et leur amour commun des chevaux et de l’art, leur a permis de s’apprécier et de se comprendre tout de suite. Richard très confiant dans le talent de l’artiste, lui a demandé de réaliser une statue de Timoko. Emmanuel a donc par la suite présenté deux projets. Le premier représentant Timoko avec un sulky, et le second Timoko trottant et n’ayant qu’une patte posée sur le socle. Pour l’artiste, un véritable défi technique, qu’il a magistralement réussi.
Richard a donc opté pour le second projet, trouvant qu’il représentait bien Timoko Emmanuel a exprimé qu’il était ravi d’avoir été choisi pour immortaliser Timoko, puis il a précisé : « L’acier permet de faire des œuvres très aériennes. »
Dans cette œuvre de 1, 63 m au garrot, 2 m de haut et ses 600 kg, l’artiste dans sa création originale et libre a tout de même respecté la morphologie du champion en pleine course. La soirée s’est prolongée par un repas suivi d’un feu d’artifice. Richard Westerink a précisé : « Il ne faut pas me remercier, tout ce temps festif a été offert par Timoko, c'est lui qu’il faut remercier.
Site Emmanuel Kieffer: http://emmanuel-kieffer.blogspot.fr/