RÉSEAU FRANÇAIS CITTASLOW : UN NOUVEAU COORDONNATEUR NATIONAL
Véronique Marendat, Maire de Segonzac, première ville Cittaslow de France, fortement occupée par d’importantes charges électives n’étant plus en mesure de coordonner le réseau français Cittaslow a souhaité passer la main. Cette responsabilité a été confiée par ses pairs à Pierre Beaudran, maire de Mirande troisième ville a avoir rallié le réseau. Dans cette fonction Pierre Beaudran, désormais président- coordonnateur national sera assisté d'Angélique Rodriguez maire-Adjoint de Créon, vice-présidente, Alain Gaubé Maire de Labastide d'Armagnac, trésorier et Colette Laurichesse maire-adjoint de Ségonzac secrétaire.
Une assemblée générale s’est tenue le 6 juillet dernier à Créon charmante bastide. Pierre Beaudran a partagé avec les représentants de Segonzac, Labastide d’Armagnac et Créon, sa volonté de développer l’organisation du réseau français. Valmondois, Saint Antonin Noble Val, Loix en Ré villes récemment admises au sein du réseau n’avaient pas eu la possibilité de participer cette réunion mais mais souhaitent également s’y impliquer plus que jamais.
Plusieurs projets ont été étudiés pour améliorer la communication et les relations avec le réseau international. Une participation commune au Salon du Goût Terra Madre en Septembre à Turin pourrait être organisée afin de valoriser les productions locales. La rencontre fut aussi amicale que fructueuse. Bienvenue à toutes les villes du bien vivre de France intéressées pour rejoindre se réseau synonyme de qualité de vie et travailler ensemble pour dynamiser notre réseau français.
Le réseau français est constitué les villes de Segonzac (19) - Labastide d'Armagnac (40) - Mirande (32) - Créon (33) - Blanquefort (3) - Saint Antonin Noble Val (82) - Valmondois (95) - Loix (17)
Inspirée de l’écogastronomie, l'association Cittaslow a été créée dans la localité toscane de Greve in Chianti en 1999. Le réseau réunit 178 villes à ce jour et s'étend dans 25 pays dont l'Australie, l'Autriche, la Belgique, la Corée du Sud, l'Allemagne, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Pologne, le Portugal, l'Espagne et la Suisse.
Le label s'adresse à des villes moyennes de moins de 50 000 habitants où chacune doit s'engager à adopter des mesures coercitives qui vont dans le sens d’un urbanisme à visage humain. Son obtention s'articule autour d'un manifeste qui compte 70 recommandations dont les principales sont : La multiplication des zones piétonnières, la mise en valeur du patrimoine urbain historique, le développement du sens de l’hospitalité, la limitation du bruit, le développement de la solidarité intergénérationnelle, le développement des productions locales, domestiques, artisanales et des basses technologies, la préservation et développement des coutumes locales et produits régionaux, la protection du commerce de proximité, les systèmes d'échanges locaux, priorité aux transports en communs et autres transports non polluants, etc