Portait de Nathalie Ducoulombier et aquarelles de Patrice Hyver à la Médiathèque

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Jusqu'à la fin du mois

Nathalie Ducoulombier et Patrice Hyver  se connaissent depuis la maternelle ou plus exactement celle de leurs enfants respectifs  Outre ce point commun , ils ont tous les deux des prédispositions certaines pour l’art pictural,  Nathalie s’adonnant plus particulièrement au dessin et Patrice à la peinture , surtout à l’aquarelle même s’il aime bien s’essayer à la gouache. Aussi ont-ils été invités à exposer ensemble dans la salle Astarac de la Médiathèque jusqu’à la fin du mois. Là , Nathalie expose 22 portraits réalisés au crayon, principalement celui de ses petits-enfants  même si elle y a glissé celui d’un vieillard et du chien de sa voisine. Après avoir fait une année aux Beaux-Arts de Tournai en Belgique, elle est arrivée dans le Gers où elle comptait poursuivre sa formation en dessin, un art qu’elle possédait dès sa plus tendre enfance. Les aléas de la vie en ayant décidé autrement, elle  a néanmoins continué à se perfectionner par ses propres moyens même si elle a un peu laissé tomber pendant une vingtaine d’années,  y ajoutant même la peinture à l’huile qu’elle a, pour le moment , mis en suspens .Impossible de faire poser un enfant pendant des heures, donc elle travaille à partir de simples photos, commençant toujours par saisir la personnalité du regard. Si celui-ci la satisfait, elle continue.  Ceux qui connaissent ses petits-enfants n’ont aucune difficulté à les reconnaître ,  tant l’expression  des yeux est parlante . Patrice expose 11 aquarelles  aux couleurs chaudes  et 5 gouaches, toutes de beau format., qui révèlent sa passion des voyages. Cela peut-être la découverte des  différents coins du Gers, connus ou complètement reculés après un périple  qu’il accomplit le plus souvent à vélo, sac au dos avec toujours son petit carnet et son crayon pour figer les détails qui l’intéressent  ou des  expéditions beaucoup plus lointaines comme Venise ou Istanbul.   S’il s’est mis un peu à la gouache c’est parce que celle-ci lui permet de s’évader davantage , de revenir sur sa toile pour faire des retouches, donnant une vision plus personnelle de son ressenti .  Beaucoup connaissent les églises des différents  villages  de Val de Gers  qu’il a accrochées à l’entrée de la Mairie ; bientôt avec l’élargissement de la Communauté de Communes , sans doute devra-t-il se remettre au travail !  A ne pas oublier aussi les trois ouvrages qu’il a consacré à notre département : « Chemins de traverse », «  Chemins de mémoire » et « Chemins de traverse »  

 

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