Nogaro face au roc Lombez-Samatan

Nogaro face au roc Lombez-Samatan

Fédérale 2 (poule 5) – Journée 7. Un peu plus en forme qu’il y a un mois, l’AAN va essayer de confirmer face à un prétendant à la montée.

Avec un essai transformé encaissé à sept minutes de la fin, l’Association Athlétique Nogarolienne a laissé échapper une précieuse victoire à Oursbelille le 27 octobre dernier. l’AAN menait pourtant au score, en ayant inscrit pas moins de cinq pénalités dans les douze dernières minutes de jeu de la première période. Cette défaite dans les Hautes-Pyrénées (23-21) laisse les Nogaroliens en bas de tableau, à égalité de points (8) avec Miélan-Mirande. Mais depuis quelques semaines, la paire d’entraîneurs Marson-Jacob entrevoit des signes d’amélioration dans le comportement de leur troupe (voir interview ci-dessous).

Mais pour la réception de Lombez-Samatan, il faudra plus que des signes pour espérer glaner quelque chose sur le plan comptable après quatre-vingt minutes de jeu. Relégué en Fédérale 2 l’été dernier, le club du Val de Save espère retrouver l’élite fédérale le plus rapidement possible. Les « Rouge et Blanc », ne se sont inclinés qu’une fois depuis le début de championnat ; c’était à Pont-Long, le leader, qui compte à ce jour trois longueurs d’avance sur le LSC.

 

Classement de la poule 5 :

1. Pont-Long 26 pts

2. Lombez-Samatan 23 pts

3. Rieumes 22 pts

4. Ger-Seron-Bédeille 20 pts

5. Gimont 19 pts

6. Lèguevin 18 pts

7. Coarraze-Nay 17 pts

8. Beaumont 13 pts

9. Morlaas 10pts

10. Oursbelille 9 pts

11. Nogaro 8 pts

12. Miélan-Mirande 8 pts

 

 

Interview :

 

Claude Marson, ancien joueur emblématique du Stade Montois Rugby, est coentraîneur (avec Cédric Jacob) de l’AAN. À la veille de recevoir Lombez-Samatan, deuxième de cette poule, il nous livre ses impressions.

 

Claude Marson : « C’est bien beau de vouloir tout casser, mais cela ne suffit plus »

 

- Claude Marson, face à Lombez-Samatan, vous aurez l’avantage du terrain ; Mais la tâche s’annonce difficile contre cette formation de LSC qui est deuxième au classement.

- Oui, pour nous, toutes les équipes sont des gros morceaux. Vu le début de saison que l’on a, on est dans la difficulté. Nous avons eu un premier bloc difficile où nous n’y étions pas du tout. Mais depuis deux matchs, nous sommes quand même bien mieux dans l’état d’esprit, Dans le contenu aussi, on arrive à proposer des choses intéressantes. Nous avons laissé passer la victoire à Oursbelille la dernière fois. Nous avions le match en main et on se l’ait perdu. Cependant, il faut regarder le verre à moitié plein, et on va dire qu’il y a eu des phases de jeu intéressantes. Concernant Lombez-Samatan, on sait qu’ils descendent de Fédérale 1 et ont du potentiel. La moindre faute contre eux ce sera l’essai.

 

- Actuellement votre équipe est avant-dernière de la poule, mais, comme vous le disiez, il faut regarder le verre à moitié plein. Quelle est la force de Nogaro ?

- Il y a une tradition de jeu d’avants à Nogaro. Ça, c’est clair depuis toujours. Et ce qui amène un peu de satisfaction depuis quelques matchs, c’est quand même un jeu de mouvements, avec des trois-quarts qui peuvent s’exprimer, des joueurs qui essaient de jouer davantage debout et amener un peu plus d’incertitude dans le jeu. Parce que c’est bien beau de vouloir tout casser, mais cela ne suffit plus dans le rugby moderne. Les joueurs en face s’adaptent. Il faut avoir une autre corde à notre arc. C’est un peu notre créneau. Nous essayons de tendre vers un jeu un peu plus complet.

 

- Connaissez-vous bien cette équipe de Lombez-Samatan ?

- Personnellement non. Je les ai joués il y a très longtemps (rires), quand je jouais à Mont-de-Marsan en élite 2, vous vous rendez compte ! Il y a vingt-cinq ans. Lombez-Samatan, de réputation, c’est un rugby du Gers, un rugby qui a des valeurs de combat, d’engagement… Puis nous, nous sommes aussi conscients que nous sommes l’équipe où les autres viennent ici pour gagner ; les autres pensent que tout le monde va gagner chez nous.

 

- C’est à vos joueurs de leur faire penser autrement.

- Oui, surtout quand je vois nos trois derniers matchs, que ce soit à Morlass, ou à Pont-Long. D’ailleurs, à Pont-Long, nous avons été très sévèrement arbitrés, avec quatre cartons contre nous contre zéro en face. Je veux bien qu’il y ait des cartons, mais il faudrait quand même équilibrer les choses. Il y avait une très belle équipe en face, mais le score lourd ne reflète pas du tout la physionomie du match. Après ce match-là, nous avons réussi à battre Morlaas (32-26). Puis à Oursbelille, je pense que nous avons été dominants aussi, et très certainement nous méritions de gagner ce match-là.

 

Jean-Marc RAMEL

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