Les œuvres de Hans Vergara, qui s’inspirent de ses racines multiculturelles d’influences espagnole, africaine, française et chinoise comme de son parcours de vie (Cuba, les Antilles, l’Océanie), poursuivent une quête d’absolu, un cheminement créatif ponctué de rencontres poétiques, graphiques et spirituelles entre les mythes et les religions.
Faisant intervenir des figures légendaires, des créatures fantastiques, des symboles universels ou des divinités afro-cubaines, ses créations graphiques et picturales foisonnent de vie animale, végétale, humaine, hybride, surnaturelle.
Ici, des buveurs paisibles sont absorbés, en lisière de forêt, à quelque rituel ou communion ; là, ce sont des « virtuoses », ces créatures étranges à la gueule oblongue qui se nourrissent d’énergie pure et se meuvent chacune à sa façon. Plus loin, c’est Eleggua, le dieu yoruba des chemins qui vadrouille à roulettes tandis que des microcosmes tropicaux éclosent sur des chaises végétales ou que des escargots migrateurs et des plantes mobiles prennent d’assaut les ceibas, ces arbres majestueux et couverts d’yeux, sacrés en Afrique comme à Cuba.
Célébrant le mariage des dévotions, des philosophies et des spiritualités, les tableaux de Hans Vergara, fortement imprégnés de mystère et de magie, toujours vibrants de la lumière et des couleurs des Tropiques, invitent les spectateurs à la réflexion, à la méditation, à l’identification. Puisqu’à l’image de ces multiples créatures, chacun de nous arpente à sa guise, avec son bagage, son moyen de locomotion, son horizon, ses idéaux…, les chemins de la vie.
Né à Cuba en 1975, Hans Vergara vit et crée en France depuis 1998.
Il a exposé en France métropolitaine (Aix-en-Provence, Bordeaux Boulogne-Billancourt, Paris, Marseille, Tours, Toulouse, Saint-Emilion, Vincennes…), à l’outre-mer (Nouvelle-Calédonie) et à l’étranger (Cuba, NouvelleZélande).
Son travail est également représenté dans de nombreuses collections publiques et privées (Australie, Belgique, Cuba, États-Unis, France, Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande, Porto Rico, Suède, Suisse…).
Depuis 2013, il vit à côté de Marciac et expose régulièrement à Bordeaux avec le collectif MACLA d’artistes contemporains latino-américains.