Une centaine de personnes étaient présentes en début de soirée ce jeudi 23 mai au pied de l’escalier d’Étigny pour manifester leur soutien pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Il s’agissait de rebaptiser symboliquement la Place de la libération « Place de la Paix », durant une semaine.
Une initiative du comité gersois pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens auquel s’est associée la ville d’Auch. « A travers ce rassemblement, je tenais à apporter l’entière solidarité de notre commune aux populations frappées par le deuil en Israël et Palestine. Notre ouverture au monde nous engage à nous mobiliser en toutes circonstances en soutien à tous les peuples frappés par la violence et la guerre. Elle nous incite à condamner fermement toute forme de racisme, d’antisémitisme. Elle nous invite à dénoncer toutes escalades de violence, dont les populations civiles finissent toujours par assumer le terrible coût. Elle nous engage encore à œuvrer pour la Paix, chaque fois que nous le pouvons », déclara Christian Laprébende, maire d’Auch.
Ce n’était pas une première pour la ville d’Auch qui s’était engagée pour la paix au moment de l’éclatement de la guerre en Ukraine, au moment du drame syrien, et « il était légitime de le faire à l’heure où le proche Orient s’embrase une fois de plus, une fois de trop », estime Christian Laprébende. Lequel conclura son discours par un message d’espoir : « Alors aujourd’hui rassemblés, gardons dans nos esprits et dans nos cœurs la compassion pour les victimes et leurs familles, mais aussi l’espérance dans l’avènement tant attendu de la Paix dans toutes les régions du monde ».
Ce rassemblement fut l’occasion pour Patrick Maillet, vice-président de l’AFPS 32 , de retracer le siècle de conflit entre Israël et la Palestine.