Beaucoup d’incohérences dans le projet du centre de tri des déchets

120 personnes qui ont appris la réalité se profilant à l'horizon  !

Prévu pour recevoir les déchets secs du Gers, des Hautes Pyrénées et du Comminge

Dernièrement plus de 120 personnes se sont retrouvées  dans la salle des fêtes de Masseube pour prendre connaissance , chiffres annoncés à l’appui et d’ailleurs toujours en constante évolution,   du projet de centre de tri  appelé Tri-O et  initié par Trigone

 Curieusement, le porteur du projet comme le Conseil municipal de Masseube, les conseillers communautaires de la communauté de communes Val de Gers et les porteurs du projet du futur Parc Naturel Régionel Astarac ( PNR)  ont brillé par leur absence, , malgré l’invitation.  Pourtant une telle installation est loin de concerner uniquement les riverains mais en premier lieu toute la population de Masseube  et aussi toute celle  de  la vallée du Gers, principale zone  impactée par le  transfert de ces déchets sans compter l’augmentation incontournable du prix des taxes   pour les contribuables

Les associations environnementales  ( Amis de la Terre du Gers, Bien vivre dans le Gers  et FNE Midi-Pyrénées ) qui ont animé le débat  sont conscientes de la nécessité de tels centres mais pourquoi un grand centre regroupant le Gers, les Hautes-Pyrénées et le Comminges et pourquoi avoir choisi Masseube, entre une départementale déjà saturée de camions  et la plus grande rivière du département ? Loin de tout esprit  de polémique systématique , les intervenants, tout en restant dans une stricte légalité,   se sont attachés à relever les incohérences d’un tel projet  jusque là sciemment dissimulées  en proposant des alternatives beaucoup plus respectueuses des consignes environnementales pourtant préconisées en haut lieu. Masseube, Bastide du XIIème siècle, «  Balcon vert des Pyrénées », adhérente au projet «  Petites villes de Demain » , rues très étroites et située en plein milieu du futur PNR a certainement mieux à proposer aux touristes et aux futurs résidents potentiels  qu’une telle structure installée d’ailleurs sur une zone régulièrement inondable

 L’assistance a pu donc pu  découvrir, non sans surprises,  les nuisances engendrées par une  telle installation : 4 ha de terres agricoles alluvionnaires bétonisées alors que les maires vont être amenés à refuser des permis de construire pour maintenir les surfaces agricoles, augmentation d’au moins 20% du trafic de camions avec remorques incapables de se croiser dans la traversée de Masseube , comme aussi Ornezan et surtout Pavie, bruit surtout avec les remorques à vide, risques d’incendies particulièrement polluants en raison de la présence immanquable dans ces déchets secs  de matières pourtant proscrites et dangereuses. Alors qu’un débat va être  mené sur l’avenir de l’eau  ( du 14 mars au 8 juin), comment peut-on taire le risque de pollution du Gers situé à quelques mètres seulement avec une station de pompage  4 km en aval pour l’alimentation en eau potable de toute la région jusqu’à Pavie  

De  plus en raison de la crise économique actuelle , alors que le coût des constructions et de fonctionnement amorcent une hausse vertigineuse  , les subventions initialement  prévues baissent continuellement,  le Comminges se montrant maintenant plutôt réticent à rejoindre Tri-O. Le contribuable doit donc s’attendre à une forte hausse des taxes de traitement des ordures.

Donc la solution ne passerait-elle pas par le maintien des  centres existants et  plus petits,    pour le Gers ce serait celui situé dans la zone d’Auch Lamothe , zone non résidentielle  qui pourrait être agrandi et modernisé, certainement à moindre coût et engendrant moins de nuisances. La réhabilitation prévue de la ligne de chemin de fer Auch- Agen passant très près,  permettrait un acheminement par rail, ce qui est également prôné. Et beaucoup moins polluant

Les association ont écrit aux préfets des trois départements concernés et au préfet de Région  et réclament l’inscription de ce dossier au prochain Coderst (Conseil départemental de l'environnement, des risques sanitaires et technologiques)   prévu le 28 mars  à la Préfecture .

Curieusement, la majorité de l’assistance , n’avait jamais eu,   jusqu’à ce jour , l’occasion de prendre connaissance de la réalité qui les attend et notamment  des inconvénients engendrés par une telle installation alors que les quelques avantages attendus avaient été démesurément estimés et diffusés. Aussi le débat qui a suivi  les informations  officielles livrées par les intervenants , a été d’un grand intérêt afin de briser  l’omerta qui règne depuis la mise en route de ce  projet .  

 

 

Mr Dugoujon , principal intervenant de cette rencontre , argumentant avec précisions toutes les données
Mr Dugoujon , principal intervenant de cette rencontre , argumentant avec précisions toutes les données
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