C’est dans la salle des fêtes que s’est déroulée jeudi 20 octobre en matinée la remise du «label Bio Engagé » à la commune de Valence-sur-Baïse. Pour la circonstance la maire, Marie-Thérèse Broca Lannaud, a reçu le président de la communauté de communes de la Ténarèze, Maurice Boison, la vice-présidente de la Chambre d’agriculture, Marianne Dutoit, le président d’Interbio Occitanie, Julien Franclet, et la chargée de communication et référente du label Territoire Bio Engagé, Laureline Terris.
Lors de son intervention, Marie-Thérèse Broca-Lannaud, souligna que « cette reconnaissance est due en tout premier lieu aux agriculteurs de notre village qui se sont lancés dans cette aventure. Je les félicite vivement et c’est grâce à la décision dans cette voie que l’ensemble des agriculteurs de nos contrées ont fait du Gers le premier département français en bio ».
Madame le maire en profita aussi pour rappeler que « La commune est en faveur de cette orientation et est déjà engagée dans plusieurs démarches environnementales. Notre récente maison de santé et la nouvelle école maternelle sont des bâtiments à énergie positive BEPOS.L’éclairage public est en basse consommation leds à 92 %. Et depuis plusieurs années nous mettons l’accent sur les produits bio à la cantine et aussi des producteurs locaux ».
De son côté le président d’Interbio Occitanie mais aussi vigneron à Mouchan, domaine Séailles, Julien Franclet, intervint pour communiquer sur l’association interprofessionnelle : « Bio Occitanie regroupe 5 réseaux professionnels actifs dans le développement de la filière bio régionale depuis les producteurs jusqu’aux distributeurs à savoir Bio Occitanie, la Chambre Régionale d’Agriculture d’Occitanie, Coop de France Occitanie, SudvinBio et OCEBIO, Occitanie Entreprises Bio ».
Parmi les interventions à noter celle de l’agriculteur et adjoint au maire, Michel Novarini, exploitant 10 ha de céréales en bio, lequel montre quelques inquiétudes sur l’avenir du bio en affirmant « qu’il faudra se battre à certains niveaux pour maintenir nos exploitations en bio ». Marianne Dutoit lui apporte une réponse en estimant « qu’il faudra pousser vers le vertueux et le résilient ».
Ce qu’il faut savoir