Une sixième passerelle posée sur le Gers

Jean-Bernard WIOROWSKI - Le mercredi 19 octobre 2022 à 23h07

Elle permettra de relier la rue du 8 Mai au parc du Couloumé au niveau de la salle Ernest Vila.

Cette matinée du mercredi 19 octobre sera marquée d’une pierre blanche pour les auscitains avec la pose d’une nouvelle passerelle sur le Gers qui relie la rue du 8 Mai au parc du Couloumé au niveau de la salle Ernest Vila. Une sixième passerelle qui sera accessible aux piétons et aux cyclistes dans la première quinzaine de novembre en raison des nombreux aménagements à réaliser.

Le maire, Christian Laprébende, n’était pas peu fier de l’emprunter en compagnie des différents ouvriers des entreprises Colas, Pech’Alu, Dartus Levage, qui ont travaillé sur ce chantier qui a débuté au mois d’août. « Sur les deux kilomètres entre la caserne Espagne et le barrage nord, il y aura maintenant un nouveau franchissement qui répond enfin à une demande des auscitains. Les comptages sur les berges font état d’une circulation quotidienne de près de 1 000 personnes dont 300 cyclistes. Cette passerelle s’inscrit dans le cadre de la politique volontariste menée par la ville pour développer les modes de déplacement doux. Ce nouveau point de franchissement va, je l’espère, convaincre de plus en plus de citoyens d’adopter la marche et le vélo comme de déplacement urbain. C’est bon pour la santé et l’environnement », conclu Christian Laprébende.

Les caractéristiques de la passerelle

Elle mesure 38 mètres de longueur et pèse 12 tonnes. Elle est en aluminium. Le tablier en bois mesure 3 mètres de large avec des lames anti-dérapantes pour les piétons et cyclistes avec accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Les couleurs champagne et rouge reprennent le code couleurs utilisé pour la salle Ernest Vila. L’éclairage est en LED à détection, avec des mâts installés des deux côtés de la passerelle. Ce nouvel ouvrage d’art, avec près de 2 mètres de hauteur sous le tablier, n’aura aucune incidence sur la pratique des sports nautiques et notamment de l’aviron.

L’opération dont le coût total est de 400 000 euros, a bénéficié d’un financement à hauteur de 70% de la Région Occitanie par le biais du Fonds européen de développement régional.