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Même si certains vont jusqu’à engager des procès contre ces gaillards, pour d’autres il est quand même agréable d’entendre les coqs lancer de bonne heure leurs retentissants cocoricos. Ca se passait lors du weekend dernier sous la grande halle avec le retour de l’expo-vente organisée par la SACCOG .Dès la fin de la matinée, la chaleur avait calmé leur ardeur vocale. En comptant les oiseaux exotiques et de volières amenés par le Cercle Ornithologique de Bigorre eux-aussi fidèles à cette manifestation, ce sont plus de 500 animaux qui étaient proposés à la vente, accompagnés des conseils des éleveurs. ; canards d’ornement, oies, dindons, pigeons, poules en grand nombre et avec une forte proportion de races naines, cailles, lapins, etc.
Dès l’ouverture des portes, le public était au rendez-vous, venu non pas par curiosité mais pour faire des achats bien précis ; pas question de laisser échapper l’animal que l’on recherche ou dont on a vraiment besoin. Après cette ruée matinale et donc justifiée, la circulation est devenue beaucoup plus fluide entre les cages, surtout le dimanche, les bonnes affaires ne pouvaient pas traîner !
On pouvait également se procurer des œufs fécondés provenant de races bien précises et ainsi monter son petit élevage…. à condition de posséder un incubateur . Autre curiosité inhabituelle, la présence d’une dizaine d’oisons âgés de 7 semaines, sexés, appartenant à la race « oie de Toulouse sans bavette » auxquels se sont ajoutés deux spécimens d’une semaine seulement, curieux avec leur toison encore toute jaune !
Quand on se souvient que jusqu’aux années 80, Seissan a été leur des plus grands points de vente des oisons , c’est un peu un retour aux sources, toutes proportions gardées . Provenant d’œufs offerts par la Ferme des Balances, c’est Thierry Bascaules, pilier de la SACCOG qui s’est chargé de la suite . Il faut savoir que les oies deviennent à nouveau à la mode , non pas pour finir obligatoirement en pots mais pour décorer et entretenir les pelouses, des tondeuses particulièrement écologiques….. Il faut se souvenir que lorsque Philippe Martin a été nommé préfet du Gers, il lui a été offert une oie pour s’occuper de l’herbe du jardin préfectoral. Pensant bien faire, il en a acheté une deuxième afin de lui tenir compagnie, s’apercevant trop tard qu’en fait il s’agissait de deux jars qui ont eu du mal à cohabiter ……Nous ne connaissons pas la suite et fin de cet élevage préfectoral !
