Miélan, 1er mai, transhumance d’un troupeau ovin.

150 brebis traversent, en 15 étapes, le Gers de Saint-Puy jusqu'à l'estive d'Ardengost, près d’Arreau, dans les Hautes-Pyrénées.

Pour accompagner le troupeau et les bergers, rendez-vous à Saint Christau dimanche 1er mai pour un départ vers 8 H. L’arrivée à Miélan est prévue entre 11H et midi au terrain de sport de Gaouach. Il sera alors possible de piqueniquer sur place d’un repas tiré du sac. L’association Lous Quarantapes, groupe de marcheurs miélanais, participera à cette étape.

Le troupeau reprendra la route lundi 2 mai pour rallier Estampures. La mise en estive à Ardengost est prévue le 13 mai.

Vendredi 15 avril 2022 se tenait une réunion publique d'information à la salle des fêtes de Miélan. Quatre étudiantes ont présenté leur projet mené dans le cadre de la Licence Professionnelle "Développement de projets de territoires : Parcours Montagne et Pastoralisme porté par le centre universitaire de Foix, en partenariat avec le lycée agricole Jean Monnet de Vic-en-Bigorre. Un travail qui a permis la mise au point l'organisation d'une transhumance à pied de trois semaines.

Pierre Pujos, céréalier dans le Gers depuis 20 ans, a introduit un troupeau ovin transhumant au sein de sa ferme comme « outil agronomique » comme il aime à dire, afin d'augmenter la fertilité des sols et réduire ses consommations de carburant. En tant que président d'un collectif, de céréaliers et éleveurs, reconnu GIEE (Groupement d'intérêt économique et écologique) Agrivaleur depuis 2017, il a choisi un animal de race locale et rustique adaptée au système transhumant, la Tarasconnaise, et tout à la pâture sans « grains, ni foin, ni bâtiment ».

Les stagiaires ont pu ainsi mettre en valeur cette pratique au travers de documents d'informations aussi bien pour le grand public que les professionnels et partager la restitution finale ce travail avec leur professeur Patricia Gorce du CFPPA des Hautes-Pyrénées et du commanditaire, Fabienne Gilot, coordonnatrice du GIEE, responsable du projet missionnée par le CORAM (collectif des races de massif) pour porter depuis trois ans le projet très ambitieux de reconnaissance des savoir-faire et pratiques de la transhumance au Patrimoine Culturel Immatériel France (fait en juin 2020) mais aussi au niveau de l'humanité (UNESCO) avec 9 autres pays européens (en attente pour 2023).