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Photo : Francis Idrac, entouré d'élus, remettant la médaille de la ville à l'artiste.
Guy Coanus nous entraîne dans ses rêves, cet artiste nous fait partager son univers passionnant, laissant libre cours à son imagination, et les spectateurs devant leurs ressentis...Son talent est à l’apogée de sa vie, qui fut bien remplie, connu sur la scène artistique toulousaine, et parisienne , notamment pour le décor du « Grand échiquier » de Jacques Chancel.
Ses dessins sont empreints de poésie, de finesse, de légèreté, d’une superbe précision, avec la transparence de couleurs, l’exposition est dédiée à l’Art, avec un grand A. Guy est un être à la fois sensible et rempli d’humour, un observateur du notre temps qui nous convie à un spectacle artistique de grand talent.
Rencontre :
LJDG : On constate lorsqu’on observe vos œuvres que différents thèmes sont abordés.
G.C : Oui, les thèmes sont variés, mais c’est un parcours que j’ai toujours respecté car j’aime la diversité, avec différentes périodes de mon art, techniques mixtes, sanguines, couleurs, acryliques. J’ai commencé lorsque j’étais jeune avec la peinture à l’huile dans les années 80, pour m’orienter ensuite vers le dessin. Cela a été un très grand changement dans ma manière de travailler, et peu à peu je me suis senti plus à l’aise avec le dessin. L’envie de reprendre le pinceau me titille parfois, mais je suis bien comme ça dans le calme du dessin, c’est là où je m’exprime le mieux.
Je me souviens d’une époque où j’utilisais des pigments de peinture acrylique de marque Lascaux, marque qui a disparu et malheureusement ,je n’ai jamais pu retrouver ses couleurs précises, et variées que j’aimais tant travailler.
J’étais déboussolé, c’est aussi pour ça que j’ai arrêté la peinture. Le dessin est plus intuitif d’autant que j’ai un trait précis, assez rigoureux. Le dessin me convenait beaucoup mieux, je travaille sur un papier maïs, et utilise aussi l’acrylique que je dilue.
LJDG : On retrouve plusieurs thèmes dans cette exposition, un thème sur Molière ( à noter année 2022, année Molière ) un thème sur la musique qui vous tient à coeur, en référence à votre ami Michel Plasson, ancien directeur de l’orchestre du Capitole de Toulouse, l’Andalousie, et bien sûr Marie-Antoinette.
Par ailleurs, vous exposerez les œuvres sur Marie-Antoinette en 2023 à Versailles dans une galerie, ce sera en septembre. Vous avez aussi comme projet une exposition que vous allez préparer prochainement, sur le Gers, et vous commencerez par un thème sur « le Château d’Esclignac » des frères Bogdanoff à Monfort.
G.C : Oui, mais également, je vais faire un travail sur notre cher Roger Couderc, qui a laissé un souvenir impérissable dans les mémoires des sportifs et autres, et marqué les grandes heures du sport, il y a maintenant quelques dizaines d’années.
Lors du vernissage, l’artiste a été très ému, il a reçu des mains du maire Francis Idrac, la médaille de la ville.
Après cette exposition qui est visible au Musée du 4 au 26 mars, Guy Coanus exposera à la petite chapelle de Sarrant, une rétrospective de ses œuvres sera présentée, du16 avril au 30 avril.
Photos ci-dessous : Guy Coanus présentant sa médaille, des toiles telles que Symphonie, La Veuve Capet, Le défilé de Rose Bertin, Molière, l'artiste entouré d'élus, invités et public...
