Pour sa première conférence hivernale, le club taurin avait invité trois chroniqueurs taurins : Yves Harté ( Journal Sud Ouest ), Florent Moreau ( Semana grande ) et Yves Charpiat (revue Toro Mag ) avec la mission de donner aux spectateurs aficionados de la soirée le point de vue sur l’avenir de la fiesta brava qui doit faire face à de multiples attaques et connaît aussi des spectacles loin de l’éthique de la corrida.
Dans un premier temps chaque conférencier donnera son point de vue sur la corrida aujourd »hui, signalant qu’il y a eu un renouvellement d’affiche, ce qui a fait un appel plus intéressant chez les hommes et les animaux, par exemple on cite la corrida du 15 Août à Dax qui fut "monumentale". Yves Charpiat souligne que pour lui " il n’y a plus d’émotion, élément primordial de la corrida" c’est un concert « il donne un exemple d’une ganadéria de bêtes sauvages et l’autre pour spectacle commercial . Florent s'attachera à montrer l’importance de l’image ou, films qui peuvent détourner une amorce de l’aficion. Il fait le rapprochement avec la présentation de l’affaire des matoles aux oiseaux dans les Landes.
Le président André Cabannes intervient sur le problème de l’afeitado pratiqué à 80 %. En ce qui concerne la presse, de grandes signatures ont disparu, Libération a supprimé la chronique de Jacques Durand, la presse taurine est très fragile . Yves Charpiat donne un exemple de l’association des vétérinaires taurins pour montrer que le monde taurin est attaqué de partout. On met exergue le travail de l’UVTF et de l’Observatoire dans la lutte contre les anti taurins, et les expositions à Saint Sever étaient un moment fort dans la défense de la tauromachie. Marcel Garzelli demandait aux aficionados de devenir des miltants, c’est décevant lorsqu’on ne répond pas aux appels lancés alors qu’il s’agit de peser par le nombre.