J’ai appris dernièrement le décès d’Alain Blanc. Je l’avais connu, tout jeune, alors que j’avais été nommé pour un remplacement à l’école de Castéra-Verduzan en 1960.
Le directeur était Monsieur Launet et j’avais la responsabilité du Cours Moyen 1 et 2, suite au congé de l’enseignant titulaire, Monsieur Alphonse. Il faisait partie d’un effectif d’une trentaine d’élèves dans laquelle figurait Jean-Claude Bayze.
Je me rappelle encore son interrogation sur les Romains et la conquête de la Gaule. Il avait eu quelques difficultés à me réciter le résumé. C’est encore l’histoire qui nous avait réunis lors de son passage à Valence-sur-Baïse où il vécut un temps.
En effet, enseignant à l’école locale, en tant qu’adjoint chargé du Tourisme et de la Culture, et responsable du syndicat d’initiative, avec les présidents des sociétés valenciennes, nous avions organisé un défilé pour fêter le bicentenaire de la Révolution Française. Des évènements marquants de l’histoire française étaient représentés. L’un d’eux était consacré à l’assassinat de Marat par Charlotte Corday.
À leur demande, cet épisode avait été attribué aux commerçants dont Alain faisait partie. Je le revois affalé dans une baignoire, la pointe du poignard brandi par sa meurtrière à l’emplacement du coeur !
C’était un gentil garçon, affable, conciliant, respectueux. ‘’ Bonjour, le Régent ‘’ me disait-il chaque fois que je le rencontrais.
Il nous a quittés bien trop tôt, mais là où il est en ce moment il saura se faire beaucoup d’amis.
Que sa famille, ses très nombreux copains trouvent dans ces mots l’expression de toute l’affection que je portais à Alain que j’estimais beaucoup.
Claude Laffargue